Pour cette saison, 156 journées de la lutte avec frappe et plus de 620 galas de lutte simple ont été organisés sur l’ensemble du territoire national.
Selon les statistiques du CNG, dans le détail, ce sont 156 journées de lutte avec frappe qui ont été organisées à travers le Sénégal : Dakar (94 journées), Diourbel (20), Thiès (20), St-Louis (11), Kaolack (3), Louga (6), Kolda (2).
Si ce nombre de galas de lutte a pu être organisé, c’est parce que 39 promoteurs ont mis la main à la poche pour faire signer des contrats à des centaines de lutteurs issues de 145 écuries et écoles de lutte.
156 journées de la lutte avec frappe et plus de 620 galas de lutte simple
« Dakar a abrité l’essentiel des galas de lutte avec frappe. Toutefois, des journées ont été organisées dans les régions de Thiès, Diourbel, Kaolack, Kolda et Louga. Durant les galas de Dakar, la Commission médicale du CNG a mené différentes activités. Elle a assuré la couverture de toutes les manifestations de lutte organisées dans différents stades de la région de Dakar », a expliqué le président du CNG, Ibrahima Sène dit Bira Sène.
En ce qui concerne la lutte sans frappe, environs 625 galas ont été organisés sur l’ensemble du territoire national, dont 42 à Dakar durant l’année sportive 2023-2024, une mise globale de 62 800 000 FCFA partagée entre les lutteurs.
La région de Fatick a accueilli le plus grand nombre de journées avec un total de 292 pour une mise de 146 186 000 FCFA. Elle est suivie de Kaolack, avec 153 galas de lutte organisés pour une mise de 60 760 000 FCFA.
La région de Thiès a, quant à elle, accueilli 45 galas de lutte pour une mise de 24 500 000 FCFA, Kaffrine (22 galas pour une mise de 13 250 000 FCFA), Tambacounda (25 galas pour une mise de 4 350 000 FCFA), Diourbel (19 journées pour une mise de 5 385 000 FCFA), Kolda (4 galas pour une mise de 2 160 000 FCFA) et Kédougou (2 galas pour une mise 240 000 FCFA).
« Le nombre de tournois a connu une hausse notoire suite à un engagement notable des présidents de Crg de lutte qui, pour l’essentiel, ont besoin d’appui. Ces chiffres montrent la pratique de la lutte sans frappe presque dans l’étendue du territoire national. Cela montre à quel point les régions se battent pour le développement de la lutte. Certaines régions ont encore du mal à promouvoir cette discipline et ont besoin d’appui pour mettre le train en marche », se réjouit Bira Sène repris par L'OBS.
La lutte, c’est aussi un sport business qui manipule des centaines de millions de francs CFA. Pour la saison 2023-2024, le CNG a gagné 308 946 343 FCFA, selon le rapport financier de l’instance.
La nouvelle saison de lutte 2024-2025 va démarrer le 1er octobre prochain.