De graves pénuries de personnel affectent l’offre de soins dans plusieurs africains. Selon Intrahealth, au Sénégal, la densité de prestataires de santé est de 4,3 pour 10 000 habitants (Hbts), en en croire les statistiques. Un ratio loin de celui préconisé par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), qui est de 23 prestataires de soins pour 10 000 habitants.
La densité de prestataires de santé est de 6,1 pour 10 000 hbts au Mali, 3,9 au Niger et 4,3 au Sénégal, selon les statistiques, a révélé la directrice du projet «Classroom to care», Dr Jeanne Tessougué. De l’avis de cette dernière le projet vise à améliorer la formation initiale des infirmiers et infirmières et sage-femmes en Afrique de l’Ouest.
«Financé par la firme pharmaceutique japonaise Takeda pharmaceutical company limited (C2C), elle s’étend sur cinq ans et se focalise sur 12 écoles privés de santé au Mali, au Niger mais aussi au Sénégal, avec comme objectif de multiplier le nombre de professionnels de santé qualifiés prêt à servir les communautés marginalisées dans les zones sous-desservies».
Pour réduire le gap, Intrahealth a renforcé hier, jeudi 23 novembre, quatre écoles de formations en santé en matériels et en acquisition pédagogique. Une démarche qui entre dans le cadre de promouvoir des personnels de qualité pour des soins adaptés. La cérémonie a eu lieu au Centre de formation en santé Monseigneur Dione de Thiès.