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Hajj 2024 : un quota de 12.860 pèlerins pour le Sénégal

Comme l'année dernière, le Délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, Aboubacar Sarr a annoncé, hier, que le Royaume d’Arabie Saoudite a accordé, un quota de 12 860 pèlerins au Sénégal, pour le Hajj 2024, dont  11 mille seront convoyés par les voyagistes privés qui sont au nombre de 278.
Hajj 2022, la Mecque réduit ses quotas
Hajj 2022, la Mecque réduit ses quotas

Une bonne nouvelle pour les candidats au pèlerinage de la Mecque. Pour le Hajj 2024, le Royaume d’Arabie Saoudite a accordé, un quota de 12 860 pèlerins au Sénégal, dont  11 mille seront convoyés par les voyagistes privés qui sont au nombre de 278. L'information a été donnée, hier, par le Délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, Aboubacar Sarr, qui s'exprimait  lors d’un point de presse consacré aux préparatifs du Hadjj 2024.

Lors de son face-à-face avec les journalistes, il a indiqué que "la délégation générale en tant qu’organisme public, va se charger de faire voyager le reste, c’est-à-dire 1 860 pèlerins". Dans la même veine, M. Sarr a renseigné que les autorités du royaume d’Arabie Saoudite ont théoriquement ouvert la plateforme du pèlerinage pour la période allant du 16 septembre 2023 jusqu’au 24 mars 2024.

Tout de même, il a précisé que la période pour les préinscriptions est prévue du 13 décembre au 10 janvier. Aboubacar Sarr a notamment insisté sur la nécessité pour les futurs pèlerins de démarrer "à temps les procédures, compte tenu des élections  en février, mais aussi des dispositions prises par le royaume saoudien, faisant que ceux qui paient en premier auront les places de leur choix, notamment pour les hébergements à l’étape de Mouna, où les pèlerins rencontrent chaque année d’énormes difficultés".

Ainsi, il a révélé comme innovation majeure, le fait que la compagnie Air Sénégal va transporter 50% des pèlerins, le reste devant revenir d’office à la compagnie saoudienne, Flynas. D'après le délégué général au pèlerinage aux lieux saints de l’islam, "le problème majeur que rencontrent les pèlerins sénégalais se trouve à l’étape de Mouna pour l’hébergement ainsi que la restauration".

Comme chaque année décrié par les pèlerins, il a rassuré que cette année, la restauration qui était très souvent confiée à des Pakistanais, Bangladais, sera confiée à des restaurateurs sénégalais qui vont signer des contrats de partenariats avec la délégation générale. Le délégué général a également annoncé que pour éviter des encombrements, les visites médicales qui se faisaient sur un seul site, seront décentralisés sur trois à quatre points dans la région de Dakar.

Pour des questions de sécurité, il a signalé que les versements seront effectués au niveau de la Banque islamique, afin d’éviter aux pèlerins de garder par devers eux d’importantes sommes d’argent. Par la même occasion, le Délégué général a souligné que le package qui était de 4 millions de FCFA l’année dernière pour le public, n’est pas encore stabilisé, notant que pour cette année il peut augmenter comme il peut diminuer, en fonction du taux du riyal, la devise saoudienne.

Prenant la parole au nom des voyagistes privés, le colonel Moustapha Diongue s’est félicité de la démarche de la délégation générale pour le pèlerinage aux lieux saints de l’islam. Avant de marteler que "es voyagistes privés ne sont pas des concurrents".

Prenant la parole au nom des voyagistes privés, le colonel Moustapha Diongue s’est félicité de la démarche de la délégation générale pour le pèlerinage aux lieux saints de l’islam. ‘’Les voyagistes privés ne sont pas des concurrents’’, a-t-il martelé.

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