Emeutes au Sénégal : des talibés (aussi) arrêtés

Parmi les 500 personnes arrêtées lors des violentes manifestations au Sénégal, figurent des talibés.

Talibés

Plusieurs talibés ont été arrêtés lors des sanglantes manifestations suite à la condamnation de Ousmane Sonko à deux ans de prison pour "corruption de la jeunesse". Ces talibés ont été interpellés à Kaolack, ville située dans le centre du Sénégal.

L'information est donnée par le président de la Fédération des maîtres coraniques/ Section Kaolack, Mouhamadou Lamine Fall.

Après avoir interpellé les autorités étatiques, il a déclaré ignorer pour l'instant le nombre d'enfants talibés arrêtés par les FDS.

La ville de Kaolack n’a pas été épargnée par les émeutes de juin. La permanence du ministre-conseiller Mohamed Ndiaye Rahma a été prise pour cible par des jeunes manifestants. Lors de leur passage, ils ont caillassé les vitres du siège politique du leader de l'Alliance pour la République avant de prendre la tangente. Le domicile de Mariama Sarr a été aussi la cible des manifestants. Mais des militants se sont mobilisés pour assurer la sécurité...

Des émeutes ont éclaté depuis jeudi dernier, après la condamnation au Sénégal de l'opposant Ousmane Sonko. Elles ont fait officiellement 16 morts. Ce mardi, la situation semble plus calme mais elle pourrait évoluer dans les jours à venir, mais cela pourrait ne pas durer longtemps, car rien n'est réglé.

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Parce qu'Ousmane Sonko n'a toujours pas été arrêté après sa condamnation qui le rend inéligible. On sait aussi que la jeunesse n'a pas grand-chose à perdre et qu'elle se tient prête à descendre à nouveau dans la rue pour défendre son leader. Le parti de Sonko, le Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité), continue également de mobiliser et de rendre le pouvoir responsable de la situation.

Il accuse le gouvernement d'utiliser "des milices privées" pour "mater" les populations civiles et il continue surtout d'exhorter les Sénégalais "à se défendre par tous les moyens et à riposter".

De son côté, le gouvernement continue lui aussi d'avancer et d'accuser. Il dénonce pour sa part les "actes de vandalisme et de banditisme" dont il rend responsable les partisans de Sonko. Il s'interroge sur les "forces occultes" soutenues par l'étranger qui viennent déstabiliser le pays et le "plonger dans le chaos".

Il affirme que certains manifestants sont armés. Le ministre de l'Intérieur a annoncé samedi avoir mené d'ailleurs quelque 500 arrestations. De plus, une partie de l'internet et de certaines applications comme Facebook, WhatsApp ou Twitter est toujours suspendue.

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