L'ATEL au Général Tine : "Ici, ce n’est pas l’armée..."

Les débats ont été houleux entre les membres de l'Alliance pour la Transparence des élections (ATEL) et le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique Jean Baptiste Tine.

JEAN BAPTISTE TINE (1)

Le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Jean Baptiste Tine, a réuni ce samedi 21 septembre 2024, les représentants des partis politiques, coalitions, entités regroupant des candidats indépendants réunis autour de l'ATEL, ainsi que les organes de contrôle et de supervision, pour discuter du déroulement du processus électoral en vue des élections législatives anticipées prévues le 17 novembre prochain.

La rencontre avait pour objectif d'échanger sur le processus électoral en perspective des élections législatives anticipées. Mais la réunion a fini en queue de poisson.

L’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) qui, par la voix de son porte-parole, Oumar Sarr, a quitté la salle en signe de protestation.

« Vous avez pris des décrets pour organiser les élections sans concertation. Il y a des questions préjudicielles à considérer. Nous voulons savoir si cette discussion aboutira à un report des décrets déjà pris, afin de permettre des échanges plus larges et de parvenir ensemble à des consensus. Nous avons toujours discuté du processus avant toute décision » m,artèle-t-il devant le ministre Jean-Baptiste Tine.

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Ce dernier réplique : « M. Sarr, ce qui nous amène ici, c’est la discussion que nous voulons mener avec les acteurs sur tout le processus. » Nous avons différents points à aborder aujourd’hui et nous prenons en compte vos préoccupations. Ceci étant, nous aviserons le président de la république de l’aboutissement de nos échanges sur le processus ».

Ce qui n’a pas convaincu les membres de l’ATEL qui ont quitté la salle, laissant le ministre de l’Intérieur poursuivre le programme avec les autres partis, fustigeant la procédure pour organiser les discussions autour du processus électoral. Des échanges houleux s’en sont suivis.

« M. Le ministre, ici ce n’est pas l’armée », interpelle l’ancien ministre Oumar Sarr, lui soulignant que "nous sommes dans une démocratie."

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