Il a été question de la dissolution de l'Assemblée nationale, qui a récemment fait beaucoup parler. Sur ce point, M. Mbaye dit : "la dissolution de l'Assemblée nationale était inévitable. Je considère même qu'elle était une nécessité". Abdoul Mbaye est alors d'accord sur l'acte de dissolution, mais, a quand même deux remarques.
L'ancien premier ministre sénégalais a pris la parole. A travers une interview accordée à L'Observateur, Abdoul Mbaye s'est exprimé sur l'actualité politique du pays. Et sur le fameux Projet...
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La première, "c'est la peur manifeste de présenter une Déclaration de politique générale et un recours à la ruse et au sacrifice de la qualité de la parole présidentielle pour que cette présentation n'ait pas lieu". Et la seconde, "c'est que je note une précipitation à dissoudre une Assemblée nationale au risque de se heurter à des obstacles légaux pour l'exécution de certaines dépenses budgétaires".
Il a aussi été question du fameux projet de Pastef, ainsi que des attentes et espoirs nourris par la population sénégalaise en ce qui concerne les promesses faites par la nouvelle classe dirigeante au Sénégal. "(...) Le peuple attend les précisions de rupture, il a besoin d'espoir, d'engagements forts et précis, pris pour cesser de penser que rien n'est possible, sauf à fuir le Sénégal en pirogue. Les partenaires techniques du Sénégal, également, ont besoin d'être édifiés par quelques lignes d'actions fortes pour savoir comment aider notre pays. On ne peut pas ne pas se poser une bien triste question : Le projet existe-t-il vraiment et s'il existe, pourquoi le cache-t-on au peuple ?", souligne Abdoul Mbaye.