Sa mère Viviane, son père Bouba, sa sœur Zeyna : les confidences de Philippe Ndour

"Ma mère, Zeyna et moi, on n’a pas de sujets tabous"

Vivianeet Zeyna pulse senegal

"Ma mère, elle est toute ma vie. Nous avons une relation fusionnelle. On a aussi une très forte alchimie. On se parle tous les jours même quand je suis aux Etats-Unis. La première chose que je fais quand je me réveille, c’est de l’appeler au téléphone". Idem, quand je m’apprête à aller me coucher, elle est souvent la dernière personne avec qui je parle. Franchement, elle est aussi comme ça avec ma grande sœur Zeyna. Elles sont très complices. C’est même un secret de polichinelle. Elles sont les meilleures amies du monde. On dirait qu’elles sont du même âge. Elle a vraiment un esprit jeune. Même quand tu parles avec elle, tu oublies même la différence d’âge. On n’a pas de sujets tabous. On lui dit tout sans porter de gants."

"J'ai énormément appris de mon père et de ma mère"

"Bien entendu ! Depuis tout petit, ils m’amenaient partout avec eux. Toutes ces tournées dans le monde entier, auxquelles j’ai assisté, m’ont aidé à accroitre mon expérience, à me forger. Leurs parcours sont également très inspirants. J’ai énormément appris d’eux et ce n’est donc pas surprenant si aujourd’hui, je me réfère à eux. J’ai entamé ma carrière musicale à l’âge de 10 ans. Je n’allais au studio qu’en période de vacance pour enregistrer. Je ne sortais mes sons qu’à ce moment -là. Donc j’ai toujours mis en avant mes études. Même lorsque j’étais aux États-Unis."

"C’est mon père qui m’a mis le pied à l’étrier"

"Ils m’ont tous les deux soutenu. Mais quand même, c’est mon père qui m’a mis le pied à l’étrier. Je me rappelle à chaque fois que j’étais avec lui dans sa voiture, je chantonnais les tubes de Carlou D, explique-t-il dans l'Obs. Il m’a dit que j’avais une belle voix et qu’il allait essayer quelque chose avec toi. Avec le producteur Akim, on a fait une démonstration chez nous. Et voilà, ils ont été tous les deux ce jour-là bluffé. Mais, à un moment donné, il a fallu que je prenne un peu de recul par rapport à mes études. Si j’avais laissé la musique prendre le dessus, elle aurait pu me dévier de ma route."