A la mi-journée, le taux de participation national à 14 heures s’élève à 35%. Ce chiffre, intermédiaire, reflète une dynamique électorale encore inégale selon les localités, avec des disparités notables dans la région de Dakar.
À Pikine, un des départements les plus peuplés du pays, la participation est estimée à 32 %, témoignant d’une mobilisation modérée. Divers facteurs, tels que la météo, la logistique des bureaux de vote ou des considérations locales, pourraient expliquer cette situation.
Guédiawaye, également située dans la banlieue dakaroise, enregistre un taux légèrement supérieur de 34 %. Ce chiffre traduit une implication locale plus marquée, bien que des éléments comme les conditions de sécurité et les transports puissent influencer ce résultat.
À Keur Massar, en pleine croissance démographique, la participation est de 31 %. Cette mobilisation plus faible peut s’expliquer par des défis spécifiques liés à l’expansion rapide et à l’organisation dans cette zone périurbaine.
Dans la région de Sédhiou, le taux de participation, à 12 heures, est compris entre 24 et 26% d’après les données recueillies, par l’APS, auprès des trois adjoints aux préfets.
Le département de Goudomp enregistre le plus fort taux de participation avec 27,32%, a estimé, l’adjoint au préfet Baba Wilane.
En perspective, les taux de participation enregistrés lors des précédentes législatives étaient de 39 % en 2012, 53 % en 2017 et 46 % en 2022. Ces données pourraient servir de point de comparaison à l’issue de la journée, où les électeurs auront peut-être mieux répondu à l’appel dans les heures restantes.