La multiplication de sombres affaires d’agressions sexuelles dans le milieu du football a poussé des joueurs professionnels à signer un contrat de consentement sexuel à des jeunes femmes ou partenaires.
Des footballeurs feraient signer à leurs partenaires un document qui s’apparente à un contrat de consentement sexuel pour se protéger d’hypothétiques futures actions en justice.
Recommended articles
Un document qui s’apparente à un contrat de relation sexuelle que les footballeurs feraient signer à leurs partenaires pour se protéger contre d'éventuelles poursuites., selon un tweet du journaliste Thibaud Leplat, confirmé par le président du Centre National de Formation des Entraîneurs de Football d’Espagne, Miguel Galan.
En Espagne, des "formulaires de consentement sexuel" circuleraient entre les footballeurs, qui les feraient signer à leurs partenaires intimes. Ils détaillent les actes à réaliser et même le recours à la contraception.
L'info a été tweeté par le journaliste Thibaud Leplat, confirmé par le président du Centre National de Formation des Entraîneurs de Football d’Espagne, Miguel Galan.
D'après ce dernier, ce document circule parmi des footballeurs d'Espagne mais aussi des Etats-Unis, de France, d'Italie et d'Angleterre. C'est la condamnation récente du footballeur brésilien Daniel Alves qui aurait déclenché des craintes d'être accusés à tort.
"Ce document n'a aucune valeur juridique"
« Il m’a été transmis par un footballeur professionnel très célèbre en Espagne qui se trouve actuellement à l’étranger pour obtenir des conseils juridiques. Mon avis était que ce document ne protège le joueur de rien et que la clause de violation accidentelle me semblait être une aberration. J’ai décidé de rendre ce contrat public afin que tout joueur qui l’utiliserait sache qu’il ne vaut rien et que les gens sachent que ces contrats sont utilisés par des joueurs en Espagne », a-t-il expliqué.
Selon des juristes, avocat Maître Eolas, ce document n'aurait aucune valeur juridique en France car il constitue un contrat portant sur un objet illicite, et ne protège même pas en droit pénal puisque le consentement à un acte sexuel peut être retiré.