La mort ne nous est pas étrangère. On vit avec elle. Entre la mort et la vie, un pont de douceur les relie, explique Senghor. Là il nous parlait de cette mort naturelle, celle qui attend tous. Pas celle provoquée par l’insouciance, la cupidité et l'indiscipline. Le nombre d’accidents par négligence est impressionnant. Le drame de Tivaouane en est une illustration achevée. Avant cela d'autres tragédies ont tenu en haleine tout un peuple, comme c’est le cas de cette mort atroce d’une jeune dame tuée à Pikine par son collègue bête, méchant et cupide.
Pas un jour, sans un drame. C’est comme si les morts faisaient partie de nos lots quotidiens.
Sénégal Dakar
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Cette mort remet sur la table le débat sur la violence au Sénégal. Au-delà des pluies de condamnations, il faut chercher les causes profondes des drames. La violence constatée au stade et dans les maisons, est loin d’être des actes isolés. Toute la société sénégalaise est à étudier scrupuleusement. L’image d’un pays de paix où règnent le calme et la sérénité se heurte le plus souvent à la dure réalité. Et on constate, froidement, que les Sénégalais ne sont pas des enfants de chœur, incapables de «tuer une mouche». Oui nous sommes bien violents. Non, nous ne sommes pas des Colombes. Heureusement, les Saltigués de Fatick n’en ont pas rajouté cette année en prédisant du sang et des larmes. Même si leurs prédictions sont souvent aléatoires. Nous ne sommes pas à l’abri des malheurs qui frappent les autres. Marie Khemesse Ngom Ndiaye assume le passif et l’actif du ministre de la Santé sortant
« Je ne suis pas seulement comptable de ce qu’a fait Diouf Sarr dans ce ministère, mais je suis comptable de tout », a soutenu la nouvelle ministre de la Santé et de l’Action sociale. C’est ce qu’on appelle la rupture… dans la continuité.
