La grossesse est un événement joyeux. Toutefois, toutes les deux minutes, une naissance devient une tragédie familiale.
La région de Tamba mérite un bonnet d'âne pour ses chiffres de mortalité maternelle.
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Selon les dernières estimations mondiales des Nations unies, 303 000 femmes meurent chaque année en couches ou des suites de complications liées à la grossesse. Cela équivaut à environ 830 femmes qui meurent chaque jour, soit environ une toutes les deux minutes.
Dans la région de Tambacounda, 115 femmes ont perdu la vie en couches en 2021, contre 102 en 2020, selon les chiffres du médecin-chef régional.
Le récent décès en couche d'Astou Sokhna à l'Hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga défraie le chronique. La jeune femme était en attente pour subir une césarienne d'urgence mais est décédée dans la nuit du 7 au 8 avril suite à une "négligence" par le personnel médical, selon le rapport d'enquête de la police bouclé mercredi 13 avril 2022.
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A signaler que la mortalité maternelle et infantile a baissé de 2 points au Sénégal. Mieux, durant les 10 dernières années, le Sénégal connait une tendance à la baisse de la mortalité maternelle qui est passée de 392 à 236 décès pour 100 000 naissances vivantes entre 2010 et 2017.
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Pourquoi les femmes meurent en accouchant
La majorité des décès sont dus à des conditions qui auraient pu être évitées si les femmes avaient reçu les bons soins médicaux tout au long de leur grossesse et pendant l'accouchement. Les hémorragies graves et les infections après l'accouchement sont les plus meurtrières, mais l'hypertension, l'arrêt du travail et les avortements dangereux y contribuent également.
Quid de la mortalité néonatale ? Elle est passée de 354 décès en 2020 à 270 en 2021, soit une réduction de 84 points, a indiqué le docteur Bayal Cissé.
