O. W. a été victime d'un vol au cours duquel ses 870 000 FCFA et ses habits avaient disparu. Et, il a été surpris de voir son blanchisseur en face de lui porter un de ses caftans.
Portant un caftan volé dans lequel il y a 870 000 FCFA, le blanchisseur est incapable de justifier son origine.
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Soupçonné d'être l'auteur du vol, le gérant D. D., 39 ans, a été jugé vendredi dernier, devant la barre du tribunal de Pikine-Guédiawaye pour vol avec effraction. Placé sous mandat de dépôt le 5 mars 2023, il donnait l'air d'être un cheveu dans la soupe face aux juges.
Il dit avoir trouvé le caftan dans un lot d'habits à laver et l'a porté pour se prendre en photo et voir si le modèle lui allait bien. Le prévenu a ajouté qu'il comptait acheter le même tissu pour se faire confectionner un caftan.
Pourquoi vous n'avez pas montré le même modèle à un tailleur questionne le juge. Le prévenu a admis que c'était une erreur de sa part, en réfutant catégoriquement le vol. Il s'est enfui en Guinée quand il a appris la procédure en cours contre lui.
Mais il souligne qu'il n'a pas fui mais qu'il s'est rendu en Guinée pour les funérailles de sa mère. Il soutient également ignorer l'identité du client qui a déposé les habits volés. Pourtant, il est le seul gérant de la blanchisserie et habite avec son épouse qui réceptionne parfois les commandes.
Il n'a pu également donné aucune explication sur d'autres vêtements de son client retrouvés sous son lit. Le procureur a requis l'application de la loi pénale. Le tribunal a finalement condamné le blanchisseur à deux ans de prison dont trois mois ferme.