C’est une femme meurtrie d’être accusée d’anthropophage (deum) et qui a violemment réagi qui était à la barre du tribunal d’instance de Mbour. Elle comparaissait pour les faits de menaces et voies de fait. « J’en ai assez d’être accusée de deumm. Mes enfants sont accusés de mangeurs d’âme », déclare-t-elle à la barre.
Dans un quartier périphérique de Mbour, une famille est tragiquement stigmatisée, accusée "deum" ou mangeurs d'âmes. L'affaire a atterri au tribunal.
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« Monsieur le Président, le problème c’est que j’en ai vraiment assez d’être traitée de « deumm » à tort. Quand mes enfants sortent, leurs camarades leur crachent au visage qu’ils sont des mangeurs d’âmes. Il faut que cela cesse. Nous sommes vraiment à bout », lance une femme meurtrie d’être accusée d’anthropophage (deumm). Cependant, elle a violemment réagi face à ses accusateurs. Elle comparaissait pour les faits de menaces et voies de fait, rapporte Bes Bi.
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« Aujourd’hui, nous ne jugeons pas les faits que vous évoquez. Vous êtes jugée pour menaces de violence et voies de fait. Vous ne devez pas vous faire justice vous-même. Vous devez plutôt, si vous vous sentez diffamée, porter plainte. Et il appartient à la personne qui vous accuse de donner ses preuves», lui répond le Président du tribunal.
« Nous sommes allés voir le chef de quartier. Cette affaire nous l’avons aussi portée à la maison de la Justice. Tout cela n’a pas porté ses fruits. Ils nous pourrissent la vie. Si on ne met pas fin à cette histoire, c’est toute notre lignée qui va en pâtir », déplore la prévenue.
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Selon le journal, le tribunal n’a pas manqué de mettre en garde la partie civile sur le tort qu’elle a causé à la prévenue par cette grave accusation. M. Dieng a été condamnée à 15 jours assortis de sursis.
