La stupeur s'est emparée de la société sénégalaise après la mise en ligne d'images d'une violence inouïe. Dans la nuit de samedi 28 à dimanche 29 octobre, à Kaolack, ville de 300.000 habitants au sud-est de Dakar, le corps d’un homme a été exhumé par un groupe d’individus pour être ensuite trainé au sol et brûlé sur la place publique.
La femme de ménage du présumé homosexuel déterré puis brûlé à Kaolack relate les derniers instants de son patron.
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Une scène filmée puis relayée sur les réseaux sociaux. Ch. Fall meurt et laisse derrière lui des proches. Parmi eux, sa femme de ménage qui a évoqué les derniers instants de son patron.
"Pendant ses derniers instants, quand il a senti que la maladie le dominait, il a quitté sa demeure à Ndangane pour rejoindre celle de sa maman au quartier Sara. Cette maison, elle l’avait construite avec ses propres moyens. C’est dans cette maison qu’il est décédé", a confié sa domestique
Avant, Ch. Fall a fait un rêve bizarre dans lequel il a vu un chien dépecé dont il se disputait la viande avec sa maman à qui il a confié il ne survivra pas et que décédé, il souhaité être inhumé à son domicile à Ndangane. Malheureusement, ses voisins s’y sont opposés", relate-t-elle, dépitée.
Au Sénégal, pays à 90 % musulman, les relations entre personnes de même sexe sont considérées comme un délit pénal passible de un à cinq ans de prison.