Tous du troisième âge, ils ont été arrêtés à la plage de Cambérène, localité où la moitié du groupe élit domicile. En l’absence de K. Thiam qui a bénéficié d’une liberté provisoire, les six (6) autres prévenus ont été entendu, ce 10 novembre, devant la barre de la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Dakar.
Il y a un adage qui dit que l’erreur du vieil homme est pardonnable du fait de son âge qui lui confère de l’autorité. Cet adage n’a pas profité aux sieurs M. Ngom, S. Gaye, D. Lo, I. Ndiaye, S. Mbaye, K. Thiam et A. Diouf qui sont respectivement poursuivis pour détention et usage de chanvre indien sauf le premier nommé à qui, il est reproché le délit d’offre et cession de chanvre indien.
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En effet, une descente de la police sur le lieu de fréquentation (grand-place) de ces vieils hommes aux abords de la plage de Cambérène a permis de mettre la main sur 125 grammes de cannabis et deux (2) cornets de chanvre indien retrouvés par devers M. Ngom. Les hommes de lois ont aussi réussi à retrouver sur place onze (11) joints qui appartiendraient au groupe.
Face au juge, les 6 mis en cause ont tous nié les faits sauf M. Ngom qui a reconnu la propriété des deux (2) cornets. « Les 125 grammes de cannabis ne m’appartiennent pas. Je n’avais que 2 cornets de chanvre indien. », a-t-il confié sur un ton calme et posé. Pour sa part, D. Lo a expliqué que les 11 joints n’ont pas été retrouvés par devers lui avant d’incriminer le principal accusé.
« Je n’avais pas de drogue avec moi. Les 11 joints appartiennent à M. Ngom. Lorsque les policiers arrivaient sur les lieux, j'étais en train de prier», s’est-il défendu. Par ailleurs, il ressort du Procès verbal d’enquête que les prévenus ont tous été appréhendés en train de fumer du chanvre indien. À l’enquête, S. Mbaye a déclaré que la drogue appartenait à M. Ngom ce qu’il confirme devant la barre.
« Ces 2 cornets, il a expliqué les avoir achetés pour sa consommation personnelle. », a dit l’avocat qui a plaidé pour une requalification des faits en détention à l’endroit de M. Ngom avant d’inviter le tribunal à être clément à son endroit compte tenu de son âge.
Les avocats de D. Lo, I. Ndiaye et autres ont respectivement demandé de renvoyer leurs clients des fins de la poursuite à défaut de les relaxer. « Le simple faits d’être en compagnie de personnes détenteurs de produits prohibés ne fait pas de ces personnes des trafiquants ou consommateurs», a expliqué un des conseils.
Dans son verdict, le tribunal a relaxé tous les prévenus au bénéfice du doute sauf les nommés D. Lo et M. Ngom qui ont été reconnus coupables de détention de chanvre indien. Ils ont tous les deux été condamné à 1 mois d’emprisonnement ferme.