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Un reportage de BBC fait état de cas d'agressions sexuelles commises sur des femmes lors des célébrations après le sacre du Sénégal en Coupe d'Afrique des Nations.
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Le 6 février 2022, Le Sénégal a obtenu son premier sacre en Coupe d’Afrique des Nations. Un évènement qui a drainé une vague d’euphorie sur Dakar. Une ambiance de festivité a été notée partout au Sénégal. Hommes et femmes étaient sortis dans les rues pour fêter cette victoire qui était une première dans l’histoire du Sénégal.
Malheureusement, cette joie s’est transformée en cauchemar pour certaines femmes qui ont été victimes d’agression sexuelle durant ces moments d’euphorie. Des pervers sexuels se sont mélangés à la foule excitée pour tripoter les parties intimes de ces innocentes dames dont leur seul pêché a été de vouloir fêter cet évènement historique de la nation.
Le récit glaçant des victimes
B. Traoré et l. Diop, ont été tous deux des victimes dans ces moments festifs. Dans un entretien avec BBC, elles ont raconté leur calvaire qui a laissé des séquelles dans leur vie.
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«Après la victoire du Sénégal j’ai décidé de sortir pour aller dans les célébrations. Mais, à un moment j’a senti des mains. Quelqu’un est venu m’agripper mon vagin carrément. Il m’a touché fortement mon sexe et j’ai aussi senti des mains me toucher mes seins et me presser fortement» a confessé B. Traoré.
Avant de préciser «j’ai essayé de me débattre mais la personne ne voulait pas lâcher. Après la personne est partie. J’ai réussi à réunir mon courage pendant que la personne partait, pour le taper de tous mes forces et en allant il a failli tomber».
Une histoire qui est différente de celui de L. Diop qui a gardé des séquelles de cette nuit du 6 février. Cette jeune dame a été victime d’agression physique lors de ces évènements. Des bandits ont essayé de déchirer ses habits pour abuser d’elle sexuellement.
«Ils ont essayé de déchirer ma chemise et mon short ça n’a pas marché. Alors quelques uns ont eu l’idée de passer directement en dessous et en hauteur. En ce moment j’ai senti que les choses n’allaient pas bien se passer. Une personne arrive sur mon coté droit et commence à me toucher le dos et les fesses. Le temps que je me retourne, je me fais tirer par l’arrière par mon short» confié L. Diop. Des évènements qui lui ont laisser des séquelles psychologique comme des «pertes de mémoire, des flashs incessants, un agoraphobie».
Dans la foulée, elles plaident pour un accompagnement bienveillant des victimes d’agressions sexuels.
Pourtant, ces faits sont restés méconnus du grand public qui s’est appesanti sur les moments festifs au point d’en oublier ce mal profond que peuvent ressentir ces personnes victimes d’agressions.
Les médias, les forces de sécurité, le gouvernement se sont laissés distraits par l’euphorie de la victoire du Sénégal durant ces deux jours à un point que ces faits ont pu les échapper.
