« Après Pape Alé Niang, ils vont s’attaquer à Ibrahima Lissa Faye. », alerte le confrère Ayoba Faye dans un tweet largement partagé. « Ils lui ont servi ce matin une Citation directe à comparaître le 17 janvier devant le tribunal de Dakar pour un article publié le 31 juillet dernier, jour des élections législatives. », révèle Le journaliste qui estime que « la liberté de tous est menacée. »
Il s'agit d'Ibrahima Lissa Faye, directeur de publication de PressAfrik et président de l'Association des Editeurs et Professionnels de la Presse en Ligne (APPEL).
Ibrahima Lissa Faye (au 1er plan à gauche), aux côtés du secrétaire général de RSF, Christophe Deloire (milieu), participe à une manifestation pour la libération du journaliste sénégalais Pape Alé Niang
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Fodé Wagué de renchérir : « Il doit dire au public les pressions qu'il subit depuis 2 semaines, traçage. Actuellement il est l'un des seuls liens entre les populations et PAN là où d'autres se sont rangés. Et ils ne vont pas lui pardonner ses deux alertes du vendredi et ce lundi. »
Ibrahima Lissa Faye fait partie des militants engagés pour la libération de Pape Alé Niang dont la demande de liberté provisoire introduite par ses avocats vient d'être refusée. Niang a été arrêté et inculpé pour divulgation d’informations de nature à nuire à la défense nationale, recel de documents administratifs et militaires et diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques.
