Le procès a été renvoyé au jeudi 5 mai 2022 en audience spéciale. Ce, sur demande des avocats de la partie civile. Ces derniers venaient de se constituer et veulent prendre connaissance du dossier. Quant aux avocats de la défense, ils plaident actuellement la liberté provisoire. Les sages-femmes inculpées dans l’affaire Astou Sokhna, décédée en couches le 31 mars dernier, sont poursuivies pour non-assistance à personne en danger et négligence médicale.
Ce mercredi 27 avril, les six sages-femmes de l’hôpital de Louga ont comparu devant le tribunal des flagrants délits de Louga.
Palais de Justice de Dakar
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À signaler que la famille de la défunte a accordé son pardon aux sages-femmes incriminées. Cheikh Omar Tall, fils du khalife de la famille Omarienne, a été le médiateur. Le mari de la défunte Astou Sokhna Kane, a accepté d'accorder son pardon aux sages-femmes, de même que sa mère. Toutes les parties se sont prononcées et ont regretté ce qui s'est passé à l'hôpital Ahmadou Sakhir Mbaye de Louga et qui a entraîné une crise sans précédent dans le secteur de la santé.
Suite à l'inculpation de quatre sages-femmes qui étaient en poste à l'Hôpital Amadou Sakhir Mbaye le jour du drame, les syndicats, SYNTRAS, SATSUS, SACDES, SDT3S, SAMES et l'Association Nationale des sages-femmes d'état du Sénégal ont tenu une rencontre pour analyser la situation sanitaire et sociale du pays et particulièrement dans la région de Louga.
Les syndicalistes avaient décidé d’observer une "journée sans blouse", c’est-à-dire une grève générale le jeudi 21 avril dans toutes les structures de santé du pays pour le respect de la dignité des agents de santé.
