De l'issue tragique de ce fait divers va rester peut-être une expression fameuse, le « coup de Jarnac ».
Le camp de Sonko et d’Adji Sarr se préparent à un duel sans concession devant le Doyen des juges.
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Ce duel judiciaire qui s’annonce épique sera ponctué entre coups bas et déballages.
Et, pour preuve, note SourceA dans sa parution du jour, Adji Sarr et ses avocats peaufinent une redoutable stratégie pour faire tomber le leader de Pastef.
Du côté de la partie civile, on mise sur deux éléments : les tests ADN sur Ousmane Sonko et les témoignages d’ex-masseuses de Sweet Beauty.
En effet, renseigne le journal, des prélèvements vaginaux ont été faits sur la masseuse, à l’Hôpital de Grand-Yoff et du sperme aurait été trouvé.
Les tests ADN devraient permettre de savoir si le sperme recueilli lors de prélèvements vaginaux sur Adji Sarr, le jour du dernier viol présumé, est oui ou non celui d’Ousmane Sonko, qui jure n’avoir jamais entretenu de relations sexuelles avec Adji Sarr.
Mais, il y un souci pour la partie civile : si le leader de Pastef refuse ces tests, elle aura du mal à les utiliser contre lui.
D’autant que les prélèvements effectués sur Adji Sarr n’ont pas été versés dans le dossier. L’on informe que la défense compte exploiter cette «brèche» pour démonter l’accusation.
Jusque-là, nul ne peut dire, formellement, à qui appartient le sperme, car il n’y a jamais eu un test Adn, comme le souhaite la partie civile.
En tout cas pour qu’il y ait test Adn, Ousmane Sonko doit donner son consentement. Or, il a le droit de refuser, même si son refus pourrait être mal interprété par ses pourfendeurs.
L’accusation compte aussi sur des témoignages pour faire pencher la balance de son côté. Il s’agit, de filles dont les numéros de téléphone ont été donnés par Adji Sarr. Il y a aussi Sidy Mohamed Mbaye, le fameux chauffeur, que la partie civile compte faire témoigner.