Alhomsi, Abu Omar al Sinighali de son vrai nom, membre présumé de Daesh bénéficiaire d’un faux certificat de nationalité sénégalaise est un ressortissant syrien. Il prônait le jihad armé à travers un compte Facebook ouvert au nom d’Alexandre Alhomsi, informe Libération qui retrace son parcours.
Il prônait le jihad armé via un compte Facebook
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Son baccalauréat obtenu en 2009, il poursuit ses études à l’université privée d’Ahmet Kaftaro Al Nour en Syrie dans le domaine de l’initiation islamique (la charia). Après ses études, il s’est procuré un passeport maritime dans l’espoir de travailler, en qualité de cuisinier, dans les bateaux de transport de marchandises. Il s’est rendu successivement en Turquie, en Italie, en Ukraine, en Lybie, au Liban, en Egypte. Ensuite il débarque à Dakar pour travailler dans l’usine de pêche à l’enseigne sénégalo-grec, ayant son siège à Yoff où son père a eu à exercer en qualité de technicien.
A Dakar, il a logé chez son père pendant un an avant d’être rejoint par son épouse et leur fille de 9 ans. Un mois après, il a déménagé chez la deuxième épouse de son père, une ressortissante libanaise, habitant le centre-ville. Ensuite il a été embauché dans un salon de coiffure pour homme, sis en ville. Un mois après, il quitte ce salon de coiffure pour rejoindre un autre à l’enseigne « Doigt d’Or » sis à la rue Galandou Diouf (centre-ville), où il a bossé pendant un an et demi avec un salaire mensuel de 250.000 Fcfa au début et 500.000 Cfa en fin.
En 2015, Alhomsi quitte le salon pour travailler, en qualité de pâtissier, dans un fast-food appelé « Le Passage » qui se trouve à l’immeuble Kébé. Il y fera 6 mois, avec un salaire de 500.000 Fcfa. Au mois de juin, il a abandonné la Pâtisserie pour ouvrir son propre salon de coiffure où il a travaillé jusqu’en 2017. Il a confié qu’il est venu donc au Sénégal pour avoir une « vie normale » après avoir évité le service militaire obligatoire.
