Hier, la chaine a couvert le rassemblement de l’opposant à Mbacké. L’évènement a été émaillé de violence. Il y’a eu des heurts entre partisans de Ousmane Sonko et forces de sécurité. Des actes de saccage et des pillages contre une station essence Total, un magasin de Orange et un supermarché Senchan ont été enregistrés.
A la suite de la suspension des programmes de la télévision Walfadjri TV, le leader du parti Paste, Ousmane Sonko, s’est rendu cet après-midi dans les locaux du groupe de presse pour lui apporter son soutien.
Ousmane Sonko à Dakar, le 19 janvier 2019
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La télévision Walfadjri, qui couvrait le meeting, a vu son signal être suspendu par le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA).
Selon le gendarme des médias sénégalais, la chaîne de télévision privée a livré « une couverture irresponsable des manifestations à Mbacké en diffusant en boucle des images de violences exposant des adolescents, accompagnées de propos dangereux, y compris de la part des reporters ».
Ce samedi, prenant la parole, M. Sonko a réaffirmé son soutien à la chaine de télévision. Il a également dénoncé « le recul démocratique constaté au Sénégal depuis l’avènement du régime de Macky Sall ».
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Par ailleurs, le président du parti Awale, Dr Abdourahmane Diouf, a dénoncé hier cette mesure du CNRA.
« Chers compatriotes, on coupe le signal de Walfadjri pour avoir diffusé une manifestation de l'opposition. La tyrannie est double. L'opposition n'a aucun droit au moment où le potentiel futur candidat du pouvoir se promène sous prétexte de conseil des ministres décentralisé. Une télé privée est mise sous l'éteignoir au moment où la RTS publique diffuse des meetings d'un Premier ministre transparent. (…) Nous réaffirmons tout notre soutien à Walfadjri et à ses journalistes et condamnons les dérives du gouvernement du Sénégal », a posté sur ses réseaux sociaux le candidat déclaré à la Présidentielle de 2024.
Dr Abdourahmane Diouf, chef du parti Awale
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