La première étape du «Némékou Tour» du président du Pastef à Joal-Fadiouth, hier, a été marquée par un incident causé par la gendarmerie. Les hommes en bleu ont fait usage de grenades lacrymogènes pour disperser des «attroupements» sur ordre du Préfet de Mbour.
Macky Sall sur le divan. Ousmane Sonko psychanalyse la personnalité du chef de l'Etat avec qui il entretient des relations exécrables.
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Des actes qui ont poussé le concerné en l’occurrence M. Sonko à faire une déclaration tard dans la soirée. Sans détours, il n’a pas tardé à accuser le chef de l’État.
Macky Sall est passé de la paranoïa à la schizophrénie», déclare-t-il avant de faire une mise en garde en ces termes : « rien ne nous empêchera de continuer le Nemmeeku Tour. Que ceux qui doivent parler à Macky Sall afin qu’il arrête cette intimidation, le fassent », a demandé l’opposant politique au régime Sall.
Par ailleurs, à travers un communiqué, la conférence des leaders de la Coalition Yewwi Askan Wi a déploré ces «actes de répression » qui appartiennent selon eux, à un passé révolu. Et que ces actes « ne sauraient empêcher l’exercice par les organisations politiques membres de la Coalition Yewwi Askan Wi des droits que leur confèrent la Constitution et les lois du pays », lit-on dans ledit communiqué.
Aussi, Alioune Tine, responsable de la société civile s’est prononcé sur cet incident qui a émaillé le premier jour de la tournée de Sonko. Selon lui, empêcher la tournée politique du leader Ousmane Sonko par cette mobilisation exceptionnelle des forces de l’ordre, c’est cela la menace à l’ordre public en plus d’enfreindre la légalité. Une maladresse politique qui s’avère, d’après toujours le droit de l’hommiste, une grande pub pour Sonko. Pour lui, il faut de la « retenue ».