L'odyssée judiciaire de Ousmane Sonko se poursuit. De Dakar à Ziguinchor en passant par Abuja, la candidature incertaine du leader de Pastef à la magistrature suprême se joue devant les tribunaux. Et un nouveau front judiciaire menace le leader de l'ex-Pastef sur son éligibilité à la prochaine élection présidentielle de février 2024.
La Cour suprême va évoquer le dossier opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang le 4 janvier 2024.
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Ousmane Sonko et le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, se retrouvent devant la Cour suprême le 4 janvier 2024. Ousmane Sonko, leader de l’ex-Pastef, a été reconnu coupable de diffamation et d’injures publiques et condamné à une peine de six mois avec sursis, ainsi qu’à verser 200 millions de francs CFA au plaignant, le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. Les avocats de l’opposant ont fait appel de la décision rendue par la Cour d’appel de Dakar le 8 mai dernier. La cour d'appel avait confirmé le montant des dommages et intérêts fixé en première instance : 200 millions francs CFA.
Le principal enjeu de cette affaire, c'est la conséquence sur l'éligibilité d'Ousmane Sonko pour la présidentielle, prévue en février 2024. D'après le code électoral, si la condamnation était définitive, si elle était confirmée en cassation, il ne pourrait pas être inscrit sur les listes électorales et donc Ousmane Sonko serait exclu de la course.