Ce que Vladimir Poutine a répondu à Macky et ses pairs

La délégation africaine est arrivée samedi à Saint-Pétersbourg (nord-ouest de la Russie) pour rencontrer Vladimir Poutine en vue d’amorcer des négociations entre Kiev et Moscou, malgré le rejet par Volodymyr Zelensky de son offre de médiation.

Macky Sall et Poutine

Après Kiev, la délégation africaine, que dirige le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, en compagnie du President sénégalais, Macky Sall, de Zambie, Hakainde Hichilema, et des Comores, Azali Assoumani, se trouve ce samedi 17 juin en Russie pour y voir Vladimir Poutine, dans le cadre du Forum économique international de Saint-Pétersbourg.

« La guerre ne peut pas durer toujours. La guerre doit prendre fin », a plaidé le sud-africain, ajoutant que « c’est dans notre intérêt commun que cette guerre finisse ».

En amont, le président russe s’est dit « prêt » à un « dialogue constructif avec ceux qui souhaitent la paix basée sur les principes de la justice et de la prise en compte des intérêts légitimes des parties ».

« En Russie, on respecte beaucoup la position des États africains en faveur du maintien de la stabilité (...), on soutient leur aspiration à une politique pacifiste », a encore assuré Poutine.

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Il dit « apprécier » leur intérêt à trouver des voies du règlement. « Le renforcement exhaustif des liens avec les pays du continent africain est une priorité de la politique étrangère » de Russie, insiste le chef du Kremlin.

Cyril Raphamosa, sans doute le plus proche de Moscou au sein de la délégation, dit vouloir encourager la Russie à entamer des négociations avec l'Ukraine. Les deux hommes ont au programme une rencontre en tête-à-tête ce samedi soir.

Mais à l'autre bout de l'immense table circulaire de l'une des salles du fastueux palais Constantin, Vladimir Poutine a martelé comme à son habitude que c'était bel et bien l'Ukraine qui avait « jeté à la poubelle » l'accord trouvé à Istanbul en mars 2022, et que Kiev n'avait, selon lui, rien fait non plus pour mettre en place les accords de Minsk.

Pour lui, tout a commencé en 2014 après ce qu'il qualifie de coup d'État sanglant sponsorisé par des forces occidentales. Il a également rejeté la faute sur l'Occident et non sur l'opération militaire russe, en ce qui concerne la crise alimentaire, qui ne saurait être résolue estime-t-il par l'accord céréalier, un dossier pourtant clé.

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