Ancien président de la Cour suprême, Camara est connu pour être parmi les personnalités qui ont refusé de déclarer leur patrimoine à l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac). Sa présidente d’alors Nafi Ngom Keïta s’est rendue compte peut-être trop tard que Badio était bien protégé d’en haut. Le choix d’une telle personnalité à moins de 18 mois de la présidentielle 2024 intrigue. Ils sont nombreux à penser que Macky Sall se prépare pour une troisième candidature lourde de tous les dangers dans un contexte sous-régional surchauffé. Alors qu’il est clairement indiqué dans la Constitution que : Nul ne peut exercer plus de deux man consécutifs.
Mamadou Badio Camara à la tête du Conseil constitutionnel. Si cette nomination fait des vagues c'est que ce magistrat est considéré à juste titre par beaucoup de Sénégalais comme quelqu’un qui n'est pas à la hauteur des attentes. Non pas parce qu'il est incompétent mais du fait de son statut très peu enviable d'un juge qui doit beaucoup à celui qui l'a nommé comme ce maintien à un niveau élevé dans une magistrature qui ne manque pas de talents et de compétences.
Mamadou Badio Camara et le Ministre de la Justice Malick Sall lors de son installation à la tête de la cour suprême
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Beaucoup d’actes qui confortent de tels soupçons même si le concerné préfère se maintenir dans un clair-obscur qui perdure. Le suspense sera ainsi maintenu. La tension va persister. Les doutes vont s’accumuler alors que les difficultés s’amoncellent. Les prix des denrées de première nécessité sont en hausse, tous les prix grimpent. Et personne pour défendre des consommateurs à la peine. Le kilogramme de niébé à 2000 FCfa est la preuve d’une conjoncture fatale aux Sénégalais. La faim s’installe. Les ventres peinent à se remplir. Le panier de la ménagère se désemplit. Attention au ventre vide !
