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Le Sénégal a voté, vendredi 4 mars, en faveur d'une résolution de l'ONU pour la création d'une commission d'enquête sur de possibles violations des droits humains en Ukraine.
Des soldats ukrainiens à un poste de contrôle à Kiev, en Ukraine, le 25 février 2022.
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Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a approuvé, vendredi à Genève, une résolution en faveur d’une commission d’enquête internationale sur les violations des droits humains et du droit humanitaire en Ukraine après l’invasion russe.
Pour la première fois depuis le début du conflit en Ukraine, le Sénégal a donné son accord pour la mise sur pied d’une commission d’enquête internationale indépendante sur les possibles violations des droits de l’homme en Ukraine.
Des chars russes roulent sur le terrain lors d'exercices militaires dans la région de Leningrad, en Russie, le 14 février 2022.
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Le Sénégal a toujours affiché la neutralité dans la guerre russo-ukrainienne
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Mais il nous revient que Cette décision réaffirme la position historique du Sénégal pour le respect des droits de l’homme dans le monde. A l’issue du vote, sur 47 avis, 32 ont été favorables, 13 neutres et 2 défavorables (la Russie et l’Erythrée). Plusieurs raisons ont dû motiver cette décision du Sénégal qui, jusqu’à présent, avait une position abstentionniste.
Pourquoi Dakar à voté OUI
La première raison est que le gouvernement veut faire savoir au monde que malgré les stupéfactions sur ses positions antérieures, le Sénégal pays ne fait pas d’amalgame entre non-alignement et respect des droits de l’homme. Un principe qui tient à cœur le Sénégal qui est d’ailleurs signataire de plusieurs conventions internationales en ce sens.
Des réfugiés ukrainiens arrivent à Przemysl, en Pologne, le 1er mars 2022.
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L’autre raison qui a poussé le Sénégal à adopter cette résolution du Conseil des droits de l’homme à enquêter en Ukraine est le fait qu’il y a eu bel et bien des ressortissants sénégalais en Ukraine au moment du déclenchement de cette guerre et que leur évacuation n’a pas été facile et tout laisse croire qu’elle soit toujours en cours, retardée par une supposée discrimination raciale et un favoritisme au niveau des frontières ukrainiennes.
