C’est dans cette dynamique qu’ils ont élaboré une plateforme revendicative prenant en compte, outre la question relative à leur statut, l’insertion professionnelle, la prise en charge des frais de spécialisation pour la formation universitaire, entre autres, informe l’association, à travers un communiqué. Lequel rappelle que "cette plateforme avait fait l’objet d’un mouvement de protestation avec des grèves récurrentes pilotées par l’association. Il s’en (était) suivi les 19 et 20 Décembre 2019, l’organisation des ateliers de l’internat, présidés par le ministre en charge de la santé sur instructions du chef de l’État. Cette rencontre avait pour objet de réfléchir sur l’amélioration des conditions d’exercice et de recrutement des médecins internes."
L’association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal (AIAIHS) est en ordre de bataille, réclamant l’actualisation des textes qui régissent leur statut général.
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C’est ainsi que Dr Fallou Niang et ses collègues, déplorant "le non-respect des engagements pris ainsi que l’absence de suivi et de concrétisation des objectifs fixés nonobstant plusieurs interpellations de la tutelle", fustigent également "la non prise en compte de la réforme relative au statut des internes des hôpitaux dans le plan d’investissement pour un système de santé et d’action sociale résilient et pérenne 2020-2024."
L’AIAIHS, versant dans la menace, "prend à témoin l’opinion publique et se réserve le droit d’emprunter toute voie qui pourrait conduire au respect des engagements pris par les autorités ; cela, dans les 72 heures qui suivent la réception de ce texte" afin que les "dispositions nécessaires soient prises pour régler définitivement cette situation plus que injuste".
