La vulvodynie, souvent désignée sous le terme de dépression du vagin, est un sujet encore méconnu du public et reste un sujet tabou pour beaucoup de femmes. Cette affection, loin d'être rare, touche de nombreuses femmes de tous âges. Selon des recherches menées aux États-Unis, une femme sur quatre est susceptible de rencontrer cette maladie au moins une fois dans sa vie.
La dépression du vagin ou vulvodynie se caractérise par une douleur, une brûlure, des picotements à l’entrée du vagin.
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Il est donc essentiel de briser le silence autour de ce syndrome, qui se manifeste par une douleur constante et inexpliquée au niveau de la vulve, ressemblant à une sensation de brûlure ou de picotements à l'entrée du vagin. Cette sensation est "accentuée dès lors que la zone concernée est stimulée, que ce soit lors d’un rapport sexuel, au moment d’utiliser un tampon ou simplement en position assise", comme le souligne le magazine Grazia.
Comme de nombreuses maladies féminines à l’image de l’endométriose, le diagnostic met parfois des années à être établi. En attendant, la dépression du vagin cause des dommages sur la santé mentale des personnes concernées et sur leur libido. D’autant plus qu’il est difficile, pour le corps médical, de comprendre d’où vient ce mal. "La cause exacte de cet état est inconnue, mais on pense que le problème vient des nerfs qui innervent la vulve", explique le Dr Vanessa McKay, porte-parole du Royal college of Obstetricians and Gynaecologists.
S’il n’existe pas de traitement contre la vulvodynie, les médecins prescrivent généralement des antidépresseurs afin de soulager la névralgie. Dans les cas les plus graves, des injections d’anesthésiques locaux et de stéroïdes sont prescrits voire une ablation chirurgicale d’une partie de la vulve.