D. Freezy secoue à nouveau la toile déclenchant une avalanche de récriminations dans les réseaux sociaux. Sa tenue osée a suscité la polémique lors de la fête de la musique au Terrain Acapes. Interpellée par beaucoup de Sénégalais sur les réseaux sociaux, l’Ong JAMRA a réagi en annonçant ainsi des plaintes ce mardi 25 juin 2024, à la brigade des mœurs et à la division spéciale de la cybercriminalité et devant procureur de la République.
La rappeuse Audrey Diatta alias D.FREEZY fait l'objet d'une plainte. Elle est trainée en justice par l'ONG Jamra et le le collectif «And Samm Jikko Yi».
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Ce, pour violation par D. FREZZY des articles 318 et 324 du Code pénal, ainsi que de la loi 2008-11 du 25 janvier 2008, sur l’attentat à la pudeur, l’outrage public aux bonnes mœurs et l’usage de moyens électroniques pour véhiculer des images, sons et vidéos qui portent atteinte à nos bonnes mœurs.
Le Collectif «And Samm Jikko Yi» est aussi dans tous ses états. La commission féminine dudit collectif a saisi le procureur de la République d’une plainte après «des faits» survenus au terrain Acapes des Parcelles assainies, lors de la fête de la musique, que les plaignantes jugent «particulièrement graves».
La RTS au banc des accusés
« Elisa Marie Audrey Diatta alias D. Freezy, en la circonstance a choqué le monde avec un spectacle d’exhibitionnisme digne d’un film pornographique auquel elle s’est livrée presque nue avec la complicité vulgaire de notre télévision nationale qui, jamais auparavant, ne s’est à ce point comprise dans la bassesse des mœurs », fulmine les femmes du Collectif.
Elles martèlent : « Cette atteinte poignante à nos mœurs, à la morale, n’est pas digne et n’est pas sénégalaise. C’est aussi une agression de nos valeurs intrinsèques que notre nation de civisme et de retenue ne mérite pas. Largement relayé à travers les moyens de diffusion publique que sont les réseaux sociaux, les conséquences sont hélas ce que l’on peut imaginer sur le plus jeune public. »
«Pour ces délits d’une rare gravité, nous vous exhortons à sévir pour éviter que la population, outrée, n’essaie de régler ses comptes à sa manière car de partout nous parviennent des interpellations menaçantes», prévient le collectif.