Dieynaba Ndiaye :"Mon mari m’a amené en pleine brousse, m'a frappé et m'a abandonné...

Alioune Badara Mbacké, médecin-chef du district sanitaire de Matam, sera jugé ce mercredi, par le Tribunal de la localité, suite à la plainte de son épouse pour « coups et blessures volontaires ayant entrainé une incapacité temporaire de travail (ITT) de 10 jours".

DIEYNABA NDIAYE, ROUEE DE COUPS PAR SON MARI

Suite et pas fin de l’affaire Dieynaba Sangharé Ndiaye, la nouvelle mariée, « battue » par son mari et condamnée à trois (03) mois de prison ferme assortis de 4 millions de FCFA en guise de dommages et intérêts suite à la plainte de ce dernier pour collecte de données à caractère personnel. Son époux,

Lors de son audition rapportée par L'OBS, Dieynaba Sangharé Ndiaye, 26 ans, assistante juridique a fait des révéléations accablantes.

« Nous nous sommes mariés depuis le 10 février 2024, et depuis lors, mon mari ne cesse de me faire vivre l'enfer dans le domicile conjugal », relate-t-elle. Diewo dit avoir fait, dans un premier temps, preuve de patience et de compréhension, jusqu’à ce jour où le déchainement de violence de son mari a mis en danger sa vie.

Tout commence par une simple scène conjugale dans la nuit 15 au 16 mars dans le domicile conjugal à Matam, où elle emprunte le téléphone de son mari pour s’éclairer à la torche dans la cuisine.

Mais l'appareil, débloqué, révèle les preuves salaces d’une infidélité. Quand, tiraillée par la jalousie, elle demande des comptes, elle ne savait pas encore qu’elle venait de se jeter dans la spirale infernale des violences conjugales.

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« J'ai décidé de l'interpeler sur son infidélité. Malheureusement, il a mal pris ma réaction et s'est aussitôt levé, s'est mis à me rouer de coups sur le visage, le nez, la tête et la bouche. Les blessures et les saignements ainsi occasionnés par la violence qu'il exerçait sur ma personne, n'ont pas réussi à le dissuader. Au contraire, il a continué à m'injurier et à me tabasser avec une rare violence », dit-elle.

Deux jours plus tard, Dieynaba qui tente de sauver son ménage, abordera encore la question pour, dit-elle, exiger le respect. Devant sa détermination, son mari, déjà énervé, aurait alors décidé de sortir. Dieynaba qui veut avoir cette conversation, confisque les clés. Elle aura, à la place d’une discussion, un autre déchainement de violence, encore plus brutal que le premier.

« Il m'a jetée par terre »

Elle rembobine : « Il m'a jetée par terre, en m'occasionnant des blessures sur la tête, m'a injuriée et rouée de coups de poings comme d’habitude. A la suite de cette violence. Il m'a abandonnée sans aucun soin médical et est parti à Touba. L'intervention de ma mère et d'une pharmacienne n’ont pas été assez pour qu’il se ressaisisse. Il a refusé de me prodiguer des soins et de m’assister. »

Le lendemain, mardi 19 mars, Dieynaba est convaincue que son mari est, cette fois-ci, décidé à en finir avec elle. En plus des coups, Alioune Badara demande la restitution de la dot. Pour mettre fin aux coups, l’épouse se réfugie dans un hôtel, mais finit par céder sous les insistances de sa mère et donner sa localisation.

Son mari tente, dans un premier temps, de la déposer chez une de ses connaissances, mais devant le refus de son épouse, il voit rouge et roule en direction de la brousse.

"Quand je m'en suis rendu compte et que j’ai aussitôt essayé d'alerter ma mère par appel, il m'a confisqué le téléphone. J'ai commencé à craindre pour ma vie. Il s'est garé, m'a violemment fait sortir du véhicule avant de me frapper à coups de poings et a tenté de m'abandonner sur les lieux."

  • Il s'est garé, m'a violemment fait sortir du véhicule avant de me frapper..."

"Par instinct de survie, je me suis agrippée à la cabine arrière du véhicule, il m'a traînée pendant un instant jusqu'à ce que je tombe par terre», témoigne encore Dieynaba. Cette détermination sera peut-être ce qui lui sauvera la vie. Lorsqu’il a su qu’il ne pourra pas l’abandonner en pleine brousse, son assaillant appelle son chauffeur et lui demande de la conduire directement à Dakar, au domicile de ses parents."

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