Nouvelle révélation de l'enquête de la DIC dans le dossier du Prodac (Programme des domaines agricoles communautaires). Il a été révélé de graves actes de délinquance dans la gestion du Programme des domaines agricoles communautaires (Prodac) semble partie pour connaitre un dernier rebondissement qui pourrait enfin édifier les Sénégalais sur les vrais tenants et aboutissements de cette affaire.
Prodac : nouvelles révélations accablantes
L'enquête de la DIC suivant le rapport de l'IGF sur le Prodac, a révélé de très graves actes de délinquance.
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Lors de son audition, rapporte Libération, l'ancien coordonnateur du Prodac, Jean Pierre Senghor a dénoncé l'Incoterm Cif, intégré dans le contrat clé en main avec Green 2000, qui a occasionné pour le Prodac des dépenses supplémentaires que devait pourtant supporter la société israélienne.
Mieux ou pire, Jean Pierre Senghor a affirmé que c'est à cause de Incoterm Cif que le Prodac a signé avec "Tida" un contrat de transit et de transport, des équipements importés par Green 2000. Il a indiqué ignorer tout de ce contrat avant de faire un grand déballage.
Mame Mbaye Niang recommande son ami intime à l'ex coordonnateur du Prodac
Selon lui, Ibrahima Cissé, gérant de Tida, est un ami intime de l'ancien ministre Mame Mbaye Niang, qui le lui a une fois commandé. Mais, il se serait rendu compte plus tard que ce dernier et sa société n'ont aucune qualification requise.
D'autres révélations explosives ont été faites par Khadim Bâ de Locafrique, qui a été extrait de sa cellule pour audition. Face aux enquêteurs, Khadim Bâ a informé que le financement de Locafrique a été totalement exécuté et que l'Etat lui a même remboursé ses fonds.
Concernant les manquements révélés, sur les conditions de paiement effectués au profit de Green 2000 notamment le défaut de la caution correspondante et les différentes garanties exigées (garantie de bonne exécution, retenue de garantie, garantie de performance, la redevance de régulation), Khadim Bâ a expliqué qu'en tant que partenaire financier, son rôle se limitait à l'article 5 du contrat de financement, à exécuter les demandes de paiement que lui transmettaient les coordonnateurs du Prodac.
Khadim Bâ révèle des surfacturations de 12 milliards FCFA
Cependant, il a renseigné avoir alerté à un moment donné, sur certaines irrégularités. En effet, il a pointé du doigt des soupçons de surfacturation. Car, Khadim Bâ dit avoir remarqué une différence de prix entre certains équipements livrés par Green 2000 et ceux qu'il avait déjà achetés dans le cadre de projets agricoles financés par Green 2000.
Mamina Daffé savait bien que la société Tida n'avait aucun agrément.
Il a ajouté que lors d'une visite sur site, les équipements trouvés sur place, étaient dérisoires par rapport à la somme de 12 milliards FCFA, qu'il avait déjà décaissée. Devant les enquêteurs a avoué n'avoir jamais eu un agrément de transit. C'est pourquoi, il a sous-traité le marché. Il a reconnu également avoir majoré les factures aussi bien les débours (frais de dédouanement, transports).
Mieux, il a enfoncé Mamina Daffé, qui dit-il, savait bel et bien que sa société n'avait aucun agrément. L'ex coordonnateur, face aux enquêteurs, a reconnu avoir commis une négligence.
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