Le Président Bassirou Diomaye Faye a effectué, hier, une visite sur la plateforme pétrolière de Sangomar. Ce champ offshore, situé au large des côtes sénégalaises et exploité par l’opérateur australien Woodside, va permettre au pays de produire dans un premier temps « 100.000 barils par jour » et générer plusieurs ressources financières que le nouveau gouvernement promet de gérer judicieusement.
« Je salue l’abnégation et le mérite de tous ceux qui ont cru à la présence de cette ressource au fond de nos océans et fait la promotion du bassin sédimentaire du Sénégal. J’exprime également ma fierté après avoir vu à l’œuvre de brillants jeunes sénégalais déployer leur savoir-faire au cœur de cette impressionnante plateforme », a dit le chef de l’Etat, sur X.
Le ministre de l’Energie, du pétrole et des mines, Birame Soulèye Diop, lui avait présenté le mercredi 12 juin, un échantillon du premier baril de pétrole produit au champ de Sangomar, situé à une centaine de kilomètres au large de Dakar. Hier, sur la plateforme pétrolière, il a réitéré son «engagement et celui du gouvernement pour une gestion transparente et équitable de nos ressources naturelles, au bénéfice du Peuple sénégalais».
Selon le Bureau d’informations gouvernementales, l’exploitation de Sangomar permettra de récupérer près de 630 millions de barils de pétrole, sans compter une quantité importante de gaz naturel.
Sur place, il est prévu une production annuelle de 11,7 millions de barils de pétrole brut en 2024, dont 4,34 millions de barils destinés au marché domestique. Ce qui aura des conséquences positives sur la réduction tant réclamée du coût de l’électricité et du carburant pour les consommateurs.
Pour l’ensemble des réserves d’hydrocarbures au Sénégal, les projections des recettes issues de leur exploitation tablent sur un montant global de 576,3 milliards de FCFA, indique la même source.
Les recettes pour l’année 2025 sont projetées à 127,7 milliards de francs CFA contre 205,4 milliards pour 2026 et 243,2 milliards pour 2027. Les autorités précisent que ces recettes serviront au financement des dépenses courantes, particulièrement celles à caractère social, à l’exception des dépenses relatives aux salaires et autres traitements.