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La séance de lutte traditionnelle organisée au village de Ngolar, dans la commune de Notto Diobass, avait viré au drame. Un conflit entre les jeunes du village organisateur et ceux de Pout Diack, a provoqué la mort du jeune Moussa Sène. A l’origine, rapporte L'OBS, le nommé Fallou Sène de Ngolar Sérère, gravement blessé par des jeunes de Pout Diack. Un fait qui avait plongé les jeunes de son village dans une colère noire.
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La punition expéditive
Face à cela, ces derniers, armés de machettes, se sont lancés dans une punition expéditive pour laver l’affront que les jeunes de Pout Diack ont infligé à l’un des leurs. Quand ils sont allés les attaquer par surprise, ceux-ci ont pris la fuite. C’était le sauve-qui-peut. C’est dans ces circonstances que Moussa Sène avait été appréhendé par les jeunes de Ngolar Sérère et sauvagement charcuté avec des coups de machettes qui ont sectionné son bras, puis provoqué sa mort.
Le lutteur sans vie, avec des blessures sur tout le corps et à la tête
A la suite de cette terrible bataille, les jeunes des deux camps ont rejoint leurs villages respectifs, laissant Moussa Sène succomber en brousse au niveau des carrières, entre Ngolar Sérère et Pout Diack. Le lendemain, alors que tout le monde parlait de cette bagarre, le jeune Moussa Sène était porté disparu. Et son père, Maguette Sène, inquiet de son absence, est allé à sa recherche. Il l’a cherché partout à Pout Diack, chez ses amis qui n’avaient aucune nouvelle de lui. Il mobilisera alors tout le village pour aller le chercher aux alentours de Pout Diack. Et le jeune lutteur Moussa Sène sera retrouvé sans vie, entre les deux villages voisins, avec des blessures sur tout le corps et à la tête.
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Les gendarmes et les sapeurs-pompiers pompiers, alertés, ont effectué une descente sur les lieux. Après les constats d’usage, la dépouille a été acheminée à la morgue de l’hôpital régional de Thiès, puis à l’hôpital Aristide Le Dantec, pour autopsie. Ayant ouvert une enquête, la gendarmerie a mis la main sur sept mis en cause, notamment D. Sène, A. Sène, A. Diouf, K. Sène, A.M Faye, S. Sène et B. Sène. Inculpés d’assassinat avec actes de barbarie, actions diverses ayant causé des dommages aux personnes, rassemblement sur la voie publique, port illégal d’armes, D. Sène, A. Sène, A. Diouf, K. Sène ont été placés sous mandat de dépôt, au moment où les trois autres bénéficient d’une liberté provisoire.
Les mis en cause fixés le 15 avril
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Jugés par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Thiès, le ministère public a demandé qu’ils soient acquittés du délit d’assassinat, mais déclarés coupables de rassemblement sur la voie publique sans autorisation puis condamnés à un an de réclusion criminelle. L’affaire est mise en délibéré au 15 avril 2025.