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Une querelle de ménage a failli tourner au meurtre avec usage d’arme blanche, dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 avril dernier, dans la localité de Sicap Mbao. M. Sarr et son épouse Nd. Niang ont trois enfants dont le dernier né est âgé d’un an et demi. Selon Les Echos, le couple bat cependant de l’aile à cause des récurrentes crises de jalousie de la jeune femme, qui se chamaille à longueur de journée avec son époux. Elle soupçonne celui-ci de courir après les femmes et lui mène la vie difficile dans le domicile conjugal.
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Sarr se retire dans la cuisine pour fumer du yamba avec ses potes
Cette nuit-là, Sarr reçoit la visite de deux amis chez lui et se retire avec eux dans une chambre servant également de cuisine aux deux conjoints. Il conditionne des cornets de chanvre indien et grille des joints de l’herbe prohibée avec eux. Pendant que ses deux compagnons se refilent les joints de yamba dans la pièce, Sarr reste scotché au téléphone et communique longtemps avec quelqu’un dont l’on ignore l’identité. Il se laisse aller parfois à des éclats de rire et tient des propos à l’eau de rose au bout du fil.
Munie d'un couteau, elle atteint son mari à l’abdomen, au thorax et au bassin
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Folle de rage, la jeune femme pique une crise de jalousie morbide et fait irruption dans la pièce. Elle le foudroie du regard et profère des menaces contre lui. Ce dernier fait la sourde oreille aux menaces et traite par le mépris son épouse. Laquelle s’empare d’un couteau et se met à aiguiser l’arme blanche. L’insulte à la bouche, elle jure de lui faire la peau. Sarr reste de marbre et poursuit sa conversation téléphonique. Elle revient à la charge et injurie à nouveau son mari. Qui pète un câble et tombe à bras raccourcis sur la jeune femme. Une vive bagarre éclate. Sarr cogne avec violence son épouse et lui cause des sévices et autres hématomes sur le corps et à l’œil. Il resserre l’étreinte autour de sa personne et se saisit de son cou et le mord à pleines dents. Celle-ci hurle de douleur. Elle se tiraille le couteau avec le jeune homme et lui plante trois violents coups de l’arme blanche. Elle l’atteint au niveau de l’abdomen, du thorax et du bassin.
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Les deux amis détalent, le mari évacué à l’hôpital
Face à la scène d’horreur, les deux amis du mari paniquent et se sauvent, abandonnant l’époux, très mal en point et baignant dans une mare de sang. L’épouse regagne en catastrophe sa chambre conjugale, prend ses cliques et claques et court se réfugier à Pikine. Des gens volent au secours du mari et l’évacuent en catastrophe à l’Hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff. Il sera vite pris en charge, puis admis au bloc des urgences. Il sera sauvé d’une mort certaine et interné dans une salle. Informés, des agents de police de Sicap Mbao se rendent sur les lieux, effectuent les constatations d’usage dans le domicile conjugal et lancent une chasse à l’homme contre l’épouse fugitive. De son lit d’hôpital, le mari, malgré tout, appelle au téléphone celle-ci et lui demande d’être à son chevet au centre hospitalier. La dame débarque à l’hôpital. Ignorant la présence d’un dispositif de la police. A peine arrive-t-elle à l’hôpital qu’elle est vite repérée, interpellée, puis jetée dans le panier à salades.
Interrogé sur son lit d’hôpital, M. Sarr se garde de déposer une lettre plainte contre son épouse à cause de leurs enfants et se dit disposé à rédiger une lettre de désistement de toutes poursuites judiciaires contre elle. Auditionnée à son tour, Nd. Niang, la mise en cause, reconnaît sans ambages les griefs retenus contre sa personne et déclare avoir agi de la sorte par simple jalousie de son mari. Elle sera déférée, sur instruction du parquet, pour tentative de meurtre par arme blanche (couteau). Aux dernières nouvelles, elle a été placée sous mandat de dépôt.