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Drame à Thiès : un maçon égorge son père

Un drame secoue une famille à Thiès. Un maçon, M. Diallo, âgé de 30 ans, a égorgé son propre père à l’aide d’un couteau. Sa famille plaide la folie.
poignard - knife - couteau
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Un parricide éclabousse une famille thiessoise. Guéda Diallo, un père de famille âgé de 74 ans, a été égorgé à l'aide d'un couteau par son fils, M. M. Diallo. Il a discrètement pris un couteau sous l’oreillette de son père avant de l’égorger dans sa chambre. Tandis que son fils prenait la fuite, c’est son frère, D. Diop, qui avait découvert le corps sans vie et donné l’alerte.

LIRE PLUS : https://www.pulse.sn/articles/news/senegal-societe/joal-pour-avoir-tape-une-de-ses-vaches-un-berger-egorge-son-camarade-avec-un-coupe-2024073020163156912

Interpellé quelques jours plus tard après être revenu sur les lieux, M. Diallo avait avoué son crime sans fournir d’explication, indique L'OBS qui donne la nouvelle. « Je ne sais pas pourquoi je l’ai tué. Je n’avais aucun différend avec lui », a déclaré le présumé meurtrier à la barre. De leur coté, la famille de l’accusé a plaidé en sa faveur, invoquant « une maladie mentale. »

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Sa mère a témoigné que « depuis 2019, son fils souffrait de troubles psychiques nécessitant un traitement médicamenteux. Sans ses comprimés, il devenait agité et agressif », a-t-elle expliqué, affirmant que son fils ne prenait plus ses médicaments au moment des faits. Sa sœur a appuyé cette version. Mais M. Diallo a catégoriquement nié souffrir de troubles mentaux. Elle a insisté sur le fait qu’il ne l’avait pas fait exprès, et sa sœur a corroboré cette version.

Mais M. Diallo lui-même a affirmé ne pas être malade mentalement, déclarant fermement : « Je ne suis pas fou ». Une position confirmée par l’expertise médicale, qui a conclu qu’il ne présentait aucun signe de maladie psychiatrique au moment du meurtre.

L’enquête a montré que M. Diallo avait pris le couteau six jours avant de passer à l’acte, ce qui a suggéré que l’assassinat avait été planifié. Le procureur a requis 10 ans de réclusion criminelle. Le verdict sera rendu le 14 avril.

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