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Casamance : un militaire porté disparu

Un soldat est porté disparu après une attaque armée après des attaques menées par des individus armés dans le département de Bignona, au sud du pays notamment dans la localité de Djinaky, à proximité de la frontière gambienne.
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Des opérations de sécurisation sont lancées par l’Armée nationale en Casamance, dans la zone des palmiers (département Bignona), il y a quelques jours. Un «Jambaar», parmi les hommes mobilisés pour ce ratissage, reste introuvable.« L’Armée a mis en œuvre tous les moyens nécessaires pour retrouver le militaire porté disparu », annonce la Direction de l’Information et des Relations Publiques des Armées (DIRPA), qui signale qu'un militaire a été également blessé.

Un militaire blessé

En effet, Mongone, localité située dans la zone des palmiers, reste depuis avant-hier le théâtre d’accrochages entre l’Armée et des groupes armés. C’est d’ailleurs dans cette zone qu’un détachement militaire a été pris à partie par un groupe armé, faisant un militaire blessé et un porté disparu.La Zone militaire N°5, qui a lancé avant-hier des opérations de ratissage, se lance à la traque des groupes armés qui ripostent par des tirs, renseigne-t-on.

Lire plus : https://www.pulse.sn/articles/news/ni-affrontements-ni-morts-en-casamance-armee-2024082215362233194

Ce regain de violence imprime une situation de peur et de psychose chez les populations dans cette zone. «Depuis, hier (avant-hier mercredi, ndlr) nous avons limité nos mouvements, nous avons peur et nos activités sont bloquées, pour ne pas dire complètement paralysées…», confie un habitant de Mongone repris par Sud Quotidien. Ces opérations de ratissage qui font suite aux exactions commises dans la localité de Djignaky (département de Bignona) par des individus armés, dans la nuit du dimanche 13 avril 2025.

 Les ex-combattants de Diakaye condamnent l’attaque de Djinaky 

Dans un communiqué rendu public ce jeudi, l’ancien commandant du front Nord Diakaye, Fatoma Coly, a fermement condamné l’attaque survenue le lundi 14 avril à Djinaky, dans le nord de la région de Ziguinchor. L’ex-chef rebelle a tenu à dissocier les ex-combattants de son front de cet acte de violence, dénonçant toute tentative de les impliquer.« Ni de près, ni de loin, nous ne sommes concernés par cette attaque », a déclaré Fatoma Coly, précisant que ses anciens éléments participaient, au moment des faits, à une session de formation en transformation agroalimentaire de la pomme d’acajou à la maison des jeunes de Kataba 1. 

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