Nouvelles révélations dans l'affaire de l'agression au marché de Sor de Saint-Louis suite à la caravane de Sam sa Kaddu et Takku Wallu. Le lutteur Zarco figure parmi les 81 personnes arrêtées entre Saint-Louis et Thiès.
Le lutteur Zarco fait partie des quatre-vingt-un (81) individus arrêtés suite aux violences électorales survenues lundi dernier à Saint-Louis. Déférés au parquet hier jeudi, ils ont été placés sous mandat de dépôt.
Depuis ce jeudi, ces personnes ont été placées sous mandat de dépôt le 14 octobre. « Tout ce beau monde, dont le lutteur Zarco, faisait partie de la caravane de Samm Sa Kaddu, et 77 d’entre eux sont membres de la garde rapprochée de la coalition », rapporte Libération.
81 gardes du corps de Samm sa kaddu en prison
Ils sont poursuivis pour « violences et voies de fait, vol avec violence, destruction de biens appartenant à autrui, détention illégale d’armes et violation d’un arrêté ministériel ». Le procès est prévu pour le 2 décembre au tribunal des flagrants délits de Saint-Louis.
Pour rappel, 81 personnes ont été arrêtées par les éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) de la Police nationale. Cela fait suite à l’attaque perpétrée contre des commerçants qui scandaient le nom de Ousmane Sonko, lors du passage d’une caravane de l’opposition au marché de Sor de Saint-Louis.
Il a fallu trois jours à la police de la vieille ville pour boucler définitivement l’enquête et présenter les mis en cause au procureur de la République qui, après les avoir entendus sur le fond, a décidé tout simplement de les envoyer en prison. Depuis leur arrestation, dans la nuit du lundi au mardi, les éléments de la police ont eu du mal à caser tout ce beau monde en attendant de les entendre.
Jugement le 2 décembre 2024
C’est ainsi que le Commissariat central de la Police centrale tout comme les deux commissariats d’arrondissement de l’île et de Pikine ont refusé du monde. D’habitude grouillants de monde, ces trois commissariats ont été pendant ces trois jours, le lieu de tous les rendez-vous des membres des familles des personnes arrêtées, venus s’enquérir de la situation de leurs parents et autres protégés.