Dans une note, Guy Marius Sagna et ses camarades ont informé que les détenus de la prison du Camp pénal de Liberté 6 observaient une grève de la faim ‘’pour protester contre leurs conditions de détention inhumaines, les négligences sanitaires flagrantes et les actes de torture subis par certains d'entre eux’’.
D’après eux, ‘’au sein de l'établissement, au moins cinq personnes ont perdu la vie en raison de la négligence médicale. Les prisonniers dénoncent vigoureusement le comportement irresponsable du major de la prison, qui ne prend des mesures que lorsque la santé des détenus atteint un état critique, mettant ainsi en danger leur vie’’, accusent-ils.
Frapp a indiqué que ‘’face à cette situation intolérable, les prisonniers ont entamé une grève de la faim, refusant de prendre leurs repas jusqu'à ce que leurs revendications soient entendues. Ils exigent la présence immédiate du gouverneur de Dakar pour discuter de leurs préoccupations légitimes. Le Secrétariat exécutif national (SEN) du Frapp exprime sa solidarité totale envers les détenus de la prison du Camp pénal de Liberté 6, ainsi qu'envers tous les prisonniers des autres établissements pénitentiaires du Sénégal. Nous rappelons à tous que "Jailman du mala" (un prisonnier n'est pas un animal)’’.
Ils interpellent les autorités. ‘’Nous appelons l'Administration pénitentiaire à cesser de répondre à nos communiqués par des déclarations creuses et à trouver des solutions concrètes aux difficultés auxquelles nos concitoyens prisonniers sont confrontés. La vie et la dignité de chaque détenu sont en jeu, et il est impératif que des mesures immédiates et efficaces soient prises pour remédier à cette situation inacceptable’’, rappelle France/ Frapp dégage.