Cette déclaration a été faite lors du lancement de la plateforme « Déclaration Médias au Sénégal », vendredi, à la Maison de la Presse Babacar Touré.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a révélé que 45% du Fonds d’Appui à la Presse, soit huit cents millions de francs CFA, n’ont pas été attribués à la presse.
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« 45% des un milliard neuf millions de francs CFA, soit huit cents millions, n’ont pas été attribués à la presse », a déploré le ministre Alioune Sall repris par Walfadjri.
Lors de son intervention, le ministre a souligné l’importance de la transparence dans la distribution des fonds publics.
« On ne peut pas défendre un bilan sans expliquer clairement comment la distribution s’est réellement passée », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’une gestion claire et responsable des ressources allouées à la presse.
Alioune Sall a également rappelé que ces fonds, bien qu’attribués à la presse, proviennent avant tout des contribuables sénégalais.
Il a ainsi appelé à une meilleure transparence dans la gestion des fonds publics, tout en promettant que l’Inspection Générale d’État (IGE) mènera les vérifications nécessaires pour faire la lumière sur cette situation.
En faisant la cartographie du secteur des médias au Sénégal, le ministre de la Communication Aliou Sall a répertorié 50 journaux, 150 sites en ligne, 300 radios et 35 TV.
Il a, à cet effet, rappelé que l’exercice de Presse est soumise à une autorisation préalable des services du ministère des Télécommunications.
Mais selon lui, au regard de la situation beaucoup de médias n’ont pas une autorisation légale pour émettre ou diffuser. Il a aussi soutenu n’avoir pas l’intention d’arrêter ces organes de presse mais il les appelle à se conformer à la réglementation édictée par le code de la presse.