Selon Libération, l’enquête a confirmé que les deux nourrissons sont décédés suite à « une dénutrition ». Embarqué jeudi par la Brigade de protection des mineurs de la Su, le personnel de la pouponnière a été aussi auditionné. Une des nounous a révélé que des avortements clandestins ont été perpétrés dans la pouponnière, rapporte le journal.
« C’était un business pour elle », accuse un autre membre du personnel. Qui renseigne que Ndella Madior Fall « recevait énormément d’argent de gens célèbres à qui elle faisait croire que tel ou tel enfant portait le nom. » Mais, elle n’avait « aucun sentiment » pour les enfants qui évoluaient dans « un milieu chaotique. »
Pour rappel, Ndella Madior Diouf a été cueillie pour avoir refusé de déférer à une convocation suite à une plainte. « Auteure de la plainte, la femme, qui réclamait son bébé donné après accouchement à la pouponnière s’était ainsi vu réclamer 5 millions de frais CFA pour les frais », souffle la source.