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6 morts dans un accident à Matam : les premiers éléments de l'enquête

Une collision entre un minicar et un camion, survenue hier à quelques encablures de Ourossogui, a fait <a href="https://www.pulse.sn/news/societe/six-morts-et-plusieurs-blesses-dans-un-accident-a-matam/tt1bj0k"><em>6 morts et 16 blessés</em></a>.
accident sénégal
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Un accident d’une rare violence a eu lieu, hier jeudi 25 juillet 2024, dans la région de Matam. En effet, un minicar communément « glou-glou » est entré en collision avec un camion.

Le choc mortel a eu lieu aux environs de 10 heures, à hauteur du croisement Hayré Sédo. Le véhicule de transport en commun, qui avait à son bord 22 passagers, dont le jeune chauffeur Amadou Mamadou Agne, avait quitté le village de Ndouloumadji et faisait mouvement vers Ourossogui.

Après avoir parcouru la vingtaine de kilomètres séparant Ndouloumadji à Hayré Sédo, sans anicroche, le conducteur du véhicule de transport en commun, qui s’apprêtait à emprunter la route menant à Ourossogui, était obligé de passer par le croisement. Seulement, il n’a pas pris la précaution de marquer un « stop », avant de prendre la droite.

Malheureusement, au moment où il tentait de faire un demi-tour à droite, surgit un camion roulant vers le sens inverse. Le gros porteur qui avait quitté la ville de Ourossogui pour se rendre à Agnéme, est entré en collision avec le minicar. Heurté de plein fouet, le minicar a été entièrement endommagé.

Six (6) personnes, dont le chauffeur du minicar, sont décédées sur le coup. Il s’agit de Oumou Idy Diallo, Diéwo Ba, Amadou Mamadou Agne, Mamadou Agne, Kersoume Dembélé et Aicha Sy. 16 blessés, dont 6 dans un état très grave, sont aussi enregistrés.

Informés, les éléments de la Brigade de gendarmerie de Ourossogui ont effectué le déplacement sur les lieux du drame en vue de recueillir les indices leur permettant d’ouvrir une enquête. Sur place, ils ont trouvé les éléments des sapeurs-pompiers qui ont acheminé les blessés à l’hôpital de Ourossogui où ils ont également déposé les 6 corps sans vie.

A l'origine de l'accident

Les premiers éléments de l’enquête parcourus par L'OBS ont indexé le comportement humain. Le véhicule de transport en commun, qui transportait 22 passagers, alors qu’il est autorisé à en convoyer 19, était en surnombre de 3 passagers.

Pis, le chauffeur n’a pas marqué un « stop » quand il empruntait le croisement. Il se susurre que l’apprenti-chauffeur, qui avait vu le camion, tambourinait le véhicule pour alerter le chauffeur qui a poursuivi sa manoeuvre. Naturellement, le choc frontal n’a pu être évité.


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