Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait fait publier les rapports de la Cour des Comptes et de l’OFNAC des cinq dernières années (2019, 2020, 2021, 2022 et 2023).
Ensuite, le chef de l’Etat a déployé les redoutables inspecteurs généraux d’Etat (Ige) dans plus de 70 directions, agences et fonds publics pour des missions d’audit visant à détecter d’éventuels erreurs, fraudes, vols, irrégularités, surfacturations, détournements et braquages de deniers publics.
Et surtout identifier les auteurs et complices de ces éventuels « carnages » financiers afin de les traduire devant la Justice.
L’Inspection générale d’État (IGE) est sur le point de finaliser la première série d’audits commandités par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
Les résultats des audits menés par la Cour des comptes et l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) seront prochainement transmis au Parquet, suggérant une éventuelle corrélation.
Par ailleurs, des rénovations sont prévues dans les prisons de Rebeuss et du Cap Manuel pour accueillir de nouveaux détenus.
Les structures auditées incluent notamment Air Sénégal, la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), la Société africaine de raffinage (SAR), et le Conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD).
Les inspecteurs cherchent à identifier les fraudes, détournements et autres malversations financières pour que les auteurs et complices soient jugés.
Les audits de l’IGE doivent être complétés dans les jours à venir, ajoutant leurs conclusions à celles de la Cour des comptes et de l’OFNAC. Tous ces dossiers seront transmis au procureur de la République après la nomination de nouveaux chefs de juridictions et de parquets par le Conseil supérieur de la Magistrature.
Le président Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko, semblent déterminés à poursuivre l’opération de reddition des comptes exigée par le peuple.
Une chose est sûre. Selon Le Témoin, les convocations et arrestations de dignitaires de l’ancien régime sont imminentes.
Car on nous souffle qu’il existe des dossiers renfermant des crimes financiers flagrants où le juge d’instruction n’aura même pas besoin d’ouvrir une information judiciaire. *
D’où des mandats de dépôt systématiques aux auteurs de ces crimes financiers qui seront « livrés » dès le lendemain à un peloton d’exécution à la plage de Soumbédioune.