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Felwine Sarr, un des éditeurs de "La plus secrète mémoire des hommes" a jugé nécessaire de monter au créneau pour prendre la défense de l'heureux élu à qui il demande de rester indifférent aux “cris”.
" Mbougar n’a ni à se justifier ni à clarifier quoi que ce soit." Un "élève" qui à ses yeux ne doit pas déférer à "la barre de l’inférieur". Car, argue l'économiste : "Écrire est une aristocratie de l’esprit et une forge incessante de notre humanité, et ce pays en a grandement besoin". Aussi est-il convaincu qu' "une éthique dégradée de la parole semble hélas être le signe de nos temps. Les nouveaux lieux d’une expression censée être ouverte, libre et démocratique, que sont les réseaux dits sociaux, sont devenus dans leur versant obscur, des dépotoirs de la haine ordinaire, des espaces de procès sans appels et des lieux d’exécutions sommaires".
Felwine est dans la place. Une place toujours occupée par cette sinistre histoire de Miss, de viols présumés, de déballages et de plaintes. La promotrice de Miss Sénégal qui a été "attrapée" en plein jour pour "apologie du viol", a eu le toupet de porter plainte pour diffamation. Elle tente de faire dans la diversion. Elle risque d'aggraver son cas. Elle sera encore violemment attaquée à cause de sa désinvolture, ses maladresses et ses légèretés.
La conférence des leaders de Yewwi Askan Wi va recevoir la délégation du Cadre Unitaire de l'Islam au Sénégal (Cudis). Ousmane Sonko a déjà donné son point de vue. De manière crue. Les autres leaders devraient suivre. Que de petits débats, en attendant les grands enjeux qui nous intéressent.