« Mes Félicitations au nouveau Président de la Transition son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema », a écrit Malika Bongo Ondimba, en légende d’une photo du chef de la junte qui a destitué son père. Cette publication de la présidente de l’Ong Défis de Femmes, a surpris plus d’uns.
Candidate aux élections générales ayant conduit au coup d’Etat, Malika Bongo semble, à tout point de vue, apporter son soutien aux putschistes. En tout cas, c’est ce à quoi s’apparente ce message de félicitations adressé au président.
Ali Bongo a perdu le pouvoir après 14 ans de règne, marquant ainsi la fin d’une époque politique en République gabonaise. Son mandat avait été entaché par plusieurs controverses et accusations de fraude électorale, ce qui avait alimenté les tensions au sein du pays.
Le coup d’Etat est intervenu de manière inattendue, juste après la proclamation des résultats donnant pour vainqueurs Ali Bongo avec 64% des voix contre plus de 30% pour son challenger, l’opposant Albert Ondo Ossa. Cette situation a suscité des doutes quant à la légitimité de ces résultats et a provoqué une intensification de la crise politique.
La population gabonaise, qui avait exprimé de plus en plus de mécontentement face au régime d’Ali Bongo et à la situation économique difficile du pays, espérait un changement de paradigme et une amélioration de leurs conditions de vie. Cependant, l’éclatement de cette crise politique a créé une incertitude quant à l’avenir du Gabon et à la stabilité du pays.
La communauté internationale a exprimé sa préoccupation face à cette situation et a appelé au respect de l’ordre constitutionnel et à la tenue d’élections libres et équitables. Les observateurs politiques suivent de près l’évolution de la situation et cherchent à comprendre les motivations et les acteurs impliqués dans ce coup d’Etat.