L’assassinat d'Abdoul Aziz Ba, alias Aziz Dabala, et de son Boubacar G, surnommé Waly, né en 1991, ressemble plus à meurtre aux relents d’un règlement de comptes entre membres du showbiz. Cette thèse a été attestée par plusieurs éléments matériels de l’enquête préliminaire confiée à la Division des investigations criminelles (Dic).
- Un désordre total et plusieurs traces de lutte sur la scène de crime
Face au méli-mélo dans la chambre, Aziz Dabala a dû se battre jusqu'à la mort avec son ou ses bourreaux. Le célèbre danseur s'est bagarré avec ses agresseurs jusqu'à la mort.
D’où la chienlit que les enquêteurs ont constatée dans l’appartement au moment de procéder au rituel de constatations des éléments matériels : le poste de téléviseur en mode écran plat était complètement endommagé ; une table en verre a volé en éclats ; des séants renversés…
- Des débris de chanvre indien, un couteau, un tournevis et un petit téléphone saisis
Au cours de la perquisition de l’appartement, les éléments de la Dic, accompagnés de leurs collègues de Pikine, ont fait des découvertes renversantes sur la scène du double meurtre, rapporte Les Echos.
Ils ont trouvé des débris de chanvre indien, un grand couteau, un tournevis et un petit téléphone portable. D’autres objets contondants ont été également découverts sur les lieux.
Les téléphones portables du danseur et de son admirateur Waly emportés Après la fouille minutieuse de l’appartement, les policiers n’ont pas pu retrouver les téléphones portables de l’artiste Aziz Dabala et de son fan Boubacar G, plus connu sous le sobriquet de Waly. Les cellulaires ont disparu comme par enchantement. Ils auraient été emportés par les malfaiteurs.