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Le divorce se définit comme la dissolution du mariage du vivant des époux. En droit, le divorce est régi par le Code civil et par le Code de procédure civile. Et dans le Droit sénégalais, seul un juge est habilité à prononcer le divorce entre deux conjoints. Parmi les causes, l’absence déclarée d’un des époux, l’adultère, le défaut d’entretien ou les mauvais traitements.
Dans les boutiques de droit d’Ajs (elles sont au nombre de huit) sur l’ensemble du territoire sénégalais, dont deux à Dakar, la plupart des cas enregistrés sont liés au divorce.
DE NOMBREUSES PLAINTES POUR VIOLENCES CONJUGALES
À la Médina, la Boutique de droit est certes une enseigne discrète, mais bien connue des riverains. A l’intérieur, des affiches font la promotion du numéro vert gratuit où les femmes peuvent appeler et bénéficier de conseils. De 8h à 17h, le 800 805 805 est au service des populations.
En 2018, sur 792 nouveaux dossiers reçus par l’entité, 287 concernaient des divorces et 61 des violences conjugales. Au total, la boutique a reçu 1140 personnes dans l’année et 1162 appels sur le numéro vert, selon le décompte de l'Ajs.
D'après la coordonnatrice, Sydo Diallo, les divorces sont une grande partie des dossiers traités. «Le divorce est la catégorie juridique la plus fréquente à la boutique et représente 37% des cas enregistrés, dont 94% des cas sont des femmes. Les principaux motifs de divorce évoqués sont : l’abandon de famille, le défaut d’entretien, les violences conjugales, la répudiation», renseigne l’Ajs.