Avec l’augmentation des salaires dans plusieurs secteurs de la Fonction publique à plus de 125 milliards F Cfa, la fronde ne cesse de grandir dans d’autres secteurs publics ou parapublics.
Prévue hier dans certaines universités, la rentrée académique n’a pas eu lieu. A l’université Gaston Berger de Saint-Louis, des examens prévus depuis la semaine dernière ont été aussi repoussés. Pourquoi ? Le Personnel administratif, technique et de service (Pats) des universités a décrété hier aussi un mot d’ordre de 48 heures.
En ordonnant une cessation des activités pédagogiques et sociales dans toutes les universités, une grande partie des universités publiques reste paralysée au grand dam des étudiants. Il faut savoir que l’intersyndicale du Pats des universités réclame une équité salariale des travailleurs en fonction de la catégorie professionnelle, et demande une généralisation des indemnités de logement.
En apparence, le Pats reste «déterminé» à «satisfaire ses revendications». «Sans quoi il n’y aura pas de reprise dans les universités», tempête l’intersyndicale. A l’image du personnel de l’enseignement supérieur, l’intersyndicale du secteur primaire a, après 5 jours de grève la semaine derrière, décrété à partir de ce mardi, 48 h de grève. Les pourparlers, avec la présidente du haut-conseil du dialogue sociale, Innocence Ntap Ndiaye, Mody Guiro, Sg de la Cnts, les acteurs impactés du secteur et les chefs religieux, n’ont pas permis de rapprocher les positions.