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Ndella Madior devant la Chambre d’accusation le 10 décembre prochain

En détention depuis 12 mois, Ndella Madior Diouf entrevoit peut-être le bout du tunnel. Sa requête de demande de liberté provisoire sera examinée le 10 décembre 2024 devant la Chambre d’accusation.
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Ndella Madior Diouf sera bientôt fixé sur son sort. Le 10 décembre prochain, la Chambre d’accusation va statuer sur l’appel contre une ordonnance de refus de mise en liberté provisoire introduit par ses avocats, informe L'OBS.

Ses avocats, dirigés par Me Aboubacry Barro, ont fait appel à la décision de non-libération, espérant un renversement de la situation lors de l’audience du 10 décembre prochain.

Dans la requête, il est évoqué que Ndella Madior Diouf "offre toutes les garanties de représentation en justice’’. 

Mieux encore, renseigne le journal, il n'y a pas possibilité de "subordination de témoins" dans cette affaire. Ainsi pour toutes ces raisons, la requérante a estimé qu'elle peut bel et bien bénéficier d'une liberté provisoire en attendant d'être fixée sur son sort. 

Déjàà un an en prison

Cela fait désormais 12 mois que Ndella Madior Diouf subit les rigueurs carcérales, isolée dans une petite cellule du Camp pénal de Liberté 6..

Arrêtée le 28 décembre 2023 et placée sous mandat de dépôt par le Doyen des juges de l’époque, Oumar Maham Diallo, elle fait face à de lourds chefs d'inculpation : traite de personnes, exercice illégal de médecine, privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort, mise en danger de la vie d’autrui, non-assistance à une personne en danger et obtention illégale de certificats d’inhumation.

Tribunal de Dakar

Le 22 décembre, Ndella est interpellée par la Brigade de protection de la Sûreté urbaine de Dakar, puis placée en garde à vue. Elle sera mise en détention six jours plus tard.

Le nombre de bébés décédés était de 6 selon les éléments de l'enquête. 48 autres bébés qui ont été trouvés dans la pouponnière ont été évacués dans des structures de santé de la place pour une prise en charge.

Les investigations avaient aussi révélé les conditions dans lesquelles les certificats de décès et d'enterrement ont été délivrés par la structure Sos Santé de Ndella Madior Diouf.

Certains d’entre eux présentaient des signes de malnutrition ou de troubles de santé, selon la Directrice de l’Agence. L’établissement n’avait jamais obtenu d’autorisation administrative.

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