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Les aveux de l'homme qui a violé sa mère victime d'AVC

K. Sarr, qui a violé, à plusieurs reprises, sa mère victime d'AVC, est passé aux aveux. Il a reconnu les faits d'abus sexuels avec force détails.
Tribunal de Diourbel
Tribunal de Diourbel

K. S. aurait été surpris, dimanche dernier dans la soirée, par sa sœur en train d’entretenir des rapports sexuels avec sa propre maman qui souffre d’une mobilité réduite notamment d'AVC. Les faits ont eu lieu au sous-quartier Diamaguène, sis dans la commune de Bambey.

Agé de 36 ans et coiffeur de profession, K. Sarr est passé aux aveux devant les enquêteurs du commissariat urbain de Bambey qu’il a abusé de sa propre mère plusieurs fois, soutenant qu’il était à chaque sous l’effet de la drogue.

K. S. serait un drogué

Il a admis avoir abusé de sa propre mère à plusieurs reprises, expliquant son comportement par une consommation excessive d’alcool et de chanvre indien, rapporte des sources de L'OBS.

« K. Sarr a avoué les faits qui lui sont reprochés en soutenant qu’il était sous le coup de la drogue », renseigne une source de L’Observateur.

Selon cette dernière, il était conscient au moment d’agir, malgré son apparence de drogué.

« Il agissait en toute lucidité, si tel n’était pas le cas, il allait le faire à visage découvert et ne pas attendre la nuit et loin des regards ».

La mère de Kéba Sarr, diminuée par des problèmes cardiovasculaires (Avc) et incapable de se défendre et victime de ces actes, était dans l’incapacité de s’exprimer, mais sa souffrance se manifestait par des pleurs fréquents.

Intriguée, la sœur du mis en cause avait commencé à surveiller la situation et a finalement pu découvrir les agissements de son frère. Devant les enquêteurs,

« Kéba Sarr dit ne même pas se souvenir du nombre de fois où il a abusé de sa mère », ajoute la même source.

L’alerte n’a pas jailli d’un hasard, mais d’une vigilance obstinée de la sœur de Kéba Sarr, gardienne silencieuse de leur mère malade, a vu les premiers signes du sordide s’insinuer dans les détails : des indices troublants, des incohérences qui subodoraient une vérité dérangeante.

« La maman pleurait souvent parce que n’étant pas en mesure d’expliquer l’horreur qu’elle vivait à sa fille à cause de son Avc qui l'empêchait d’émettre le moindre son », explique la même source.

C’est dans la nuit du 8 au 9 décembre 2024 que l’horreur s’est dévoilée. Guettant dans le silence oppressant de la maison, la jeune femme a surpris son frère en plein acte ignoble.

Viol / Illustration

Ce qu’elle a vu aurait pu la terrasser, mais elle a tenu bon, enfouissant son choc pour laisser place à la lucidité.

Au matin, armée de courage, elle est partie déposer une plainte, avec des mots lourds et précis, au commissariat urbain de Bambey.

Le mis en cause file vers la chambre criminelle

C’est hier mercredi que Kéba Sarr a été déféré au parquet du Tribunal de grande instance de Diourbel, mais son dossier n’avait pas été confié à l’un des juges instructeurs de ladite juridiction.

Ce, il bénéficie d’un retour de parquet et sa garde à vue a été prolongée dans les locaux du commissariat central de Diourbel.

« C’est demain (aujourd’hui) certainement que son dossier sera transmis à l’un des juges instructeurs», souligne la même source.

police dakar

Les deux enfants de Kéba Sarr remarqueront la longue absence de leur père dont le chemin semble tout tracé vers la Chambre criminelle pour viol avec circonstances aggravantes, le crime ayant été commis sur sa propre mère malade.

Toujours à Diamaguène, le choc persiste, les murmures se propagent, et les cœurs peinent à comprendre l’ampleur de cette horreur familiale.

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