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12 millions emportés
Braquage spectaculaire à l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène. Dans ce réceptif hôtelier sis sur la Petite-Côte à Mbour (Saly Portudal) où le cambriolage perpétré dans la nuit du samedi au dimanche 19 janvier 2025, les responsables et leurs clients sont encore sous le choc et la psychose totale. Ce, après le passage d’une vingtaine de malfaiteurs lourdement armés qui ont investi l’hôtel et se sont emparés de plus de 12 millions de Fcfa.
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Les échanges de tirs
Pis, face aux forces de l’ordre de la brigade de gendarmerie de Nianing, ils ont échangé des tirs d’armes à feu, avant de disparaître dans la nature à bord du bus de l’hôtel. Dans la nuit du samedi au dimanche 19 janvier 2025, aux environs de 2H du matin, les vigiles préposés à la sécurité de la porte principale de l’hôtel Riu Baobab de Pointe Sarène, reçoivent la visite surprise d’individus qui seraient, d’après les premiers éléments de l’enquête des gendarmes parcouru par L'OBS.
Le film de l'attaque
Sur place, les malfaiteurs, armés de fusils de chasse artisanaux et d’armes blanches, tiennent en respect les gardiens des lieux qu’ils ligotent, avant de franchir la porte de l’hôtel. Une fois à l’intérieur, en spécialistes du cambriolage, les malfrats se dispersent dans l’hôtel, investissent la réception et y dérobent la somme de 12 millions de Fcfa trouvée dans la caisse. Ils vident également la caisse de la boutique du réceptif en s’emparant des 100 000 Fcfa que le gérant y gardait.
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Par la suite, rebroussant chemin, ils tomberont, arrivés à la porte principale, sur les pandores de la brigade de gendarmerie de Nianing, alertés par les responsables de l’hôtel. Déterminés à défier les forces de l’ordre, les délinquants décident de forcer le passage. Sans hésiter, ils ouvrent le feu sur les forces de l’ordre. Devant la riposte des gendarmes, les vingt (20) bandits fortement armés retournent dans l’hôtel. Une situation désagréable.
La peur se fait panique auprès des clients, venus d’horizons divers, dont des membres du Caco, une filiale de la Caisse de dépôt et de consignation (Cdc) de Dakar. Dans un désordre indescriptible, les clients, tirés de leur sommeil par le bruit des coups de feu, cherchent désespérément à échapper à la furia des assaillants qui montent à bord du bus de l’hôtel.
Une enquête ouverte par la gendarmerie
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Tirant violemment le chauffeur assoupi, ils le jettent hors du véhicule et démarrent en direction de la plage. Comme l’hôtel Riu Baobab n’a qu’une seule porte de sortie et d’entrée, les délinquants seront contraints de sectionner les grillages pour se créer une issue de fuite. Après leur départ, les éléments de la brigade de gendarmerie de Nianing qui ont ouvert une enquête, ont, en compagnie des responsables de l’hôtel, procédé aux constats d’usage.